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> [DS] Ghost Trick, Inspecteur un spectre heure (houlà)
Mortis Ghost
Écrit le : Lundi 12 Novembre 2012 à 15h12


Le quatre-vingt septième fantôme
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Année : 2011
Développeur : Capcom
Editeur : Capcom
Genre : Point'n Click
Joueurs : 1
Autres Supports : Iphone & Ipad. Berk.

Je joue peu sur console portable, le son et l'image y sont moins bon, la définition ridicule, et la plupart des machines nomades possèdent de tous petits boutons que mes gros doigts ont du mal à actioner frénétiquement. En plus il est toujours difficile de trouver une position de jeu confortable qu'on soit assis ou couché, enfin bon, c'est nul quoi, c'est pour les gens qui ont pas le temps de jouer avec un vrai écran et une vraie console. Pourtant il y a des éditeurs qui continuent à faire d'excellents jeux exclusifs aux portables, m'obligeant régulièrement à m'y remettre. Mon jeu favori Mother 3, n'est-il d'ailleurs pas une exclusivité GBA ? Si il l'est. Ghost Trick est un de ces produits mega-top qu'il vous faut essayer si vous possèdez une DS, et si vous êtes d'accord je vous explique maintenant pourquoi.

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En bas à gauche, Lynne, qui vous crie tout le temps desus mais qu'on aime bien quand même.

Le jeu est une sorte très particulière de Point'n Click, possédant son propre gameplay et ses propres règles. Vous y incarnez un fantôme possédant des pouvoirs atypiques, et pouvant se déplacer d'objet en objet. Certains de ces derniers sont utilisables et vous permetteront de résoudre les énigmes du jeu. Pas d'inventaire donc, ni de combinaisons ou même de combats d'insultes, juste des items à posséder et à utiliser dans le bon ordre et au bon moment pour débloquer des situations, et, très souvent, empêcher la mort de frapper. Car le deuxième pouvoir notable de Sissel, notre héros, est de pouvoir remonter quatre minutes avant la mort des cadavres qu'il croise afin d'empêcher celle-ci de se produire. La plupart des tableaux seront donc à élucider en un temps très limité, ce qui rajoutera un challenge sans lequel le gameplay aurait vraiment été très facile et limité. Dans ce contexte il n'y a pas de compteur de vies heureusement, vous pouvez recommencer à l'infini et devenir dingue de pas comprendre, dans la bonne vieille tradition Lucasarts. Enfin il est à noter que le héros peut utiliser les lignes téléphoniques comme moyen de transport, voilà, je suis complet dans mes descriptions aujourd'hui, et oui, ça arrive parfois.

C'est quasi-tout pour le gameplay, et on peut dire que si c'est amusant et que ça donne lieu à quelques passages très drôles et ingénieux, ça reste quand même un peu limité. Certains chapitres se résolvent d'ailleurs du premier coup en faisant un peu n'importe quoi quand d'autres nécessiteront de devenir dingue à force de refaire les mêmes trucs jusqu'à trouver le détail qu'on avait pas capté (je pense notament au passage dans la prison qui m'a rendu fou de frustration). Heureusement, et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas là le coeur du jeu. En effet, et d'un certain point de vue un peu tordu, allez si si faites un effort, Ghost Trick peut être considéré comme le Metal Gear Solid rigolo du genre point'n click ! Et voici les arguments qui me permetteront de défendre cette théorie devant le grand jury de fin d'année, dans l'ordre et avec des petites explications.

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Vous noterez que l'heure de l'action est indiquée dans la première image, tout le jeu se déroulant en une seule nuit.

L'axe principal de ma démonstration est le suivant : dans les deux jeux les personnages sont nombreux et parlent énormément, ne cessent de se croiser et oeuvrent conjointement à l'élaboration d'un scénario dense et génial, comportant une salve entière de twists de fin totalement épiques. Si bien évidemment le ton de Ghost Trick est bien plus enfantin, il comporte néanmoins quelques passages poignants, une brochette de persos super attachants, des dialogues éminament bien écrits et remplis d'humour. Alors oui on tue pas des gens mais on les sauve, on parle pas de robots géants mais de fantômes avec des pouvoirs et POURTANT ! Dans les deux jeux on se retrouve en prison, on parle de conflits internationaux, le héros a des troubles de l'identité et aussi il y a des animaux. N'est-ce pas troublant ? Et c'est loin d'être terminé ! La musique des deux jeux est super bien. Voilà c'est terminé, alors vous êtes convaincu n'est-ce pas ?

Comme un testeur normal je pourrais considérer que j'ai fait mon travail en écrivant mon petit paragraphe à propos du scénario et des personnages mais vous conaissez ma passion et mon amour des bons jeux alors je vais appliquer mes idéaux anarchistes et insister un petit peu : Ghost Trick n'est pas un chouette jeu avec une histoire bien écrite, c'est un mega-bon jeu avec un scénario exeptionel, du genre que les personnages et leur gros charisme tiennent pendant 80% du déroulement, car à part eux on ne comprend rien à ce qui se passe, puis comme une éclaircie après un temps de brouillard, tout s'élcaire de façon incroyablement logique et l'histoire entière fait sens jusqu'à ses plus infimes détails. Quel plaisir ! Quelle joie d'accompagner des persos aussi chouettes au sein d'un récit aussi intelligent. C'est un travail de maitre, bien trop rare pour être boudé, et qui en plus est réalisé avec beaucoup d'humour. C'est de l'art, les amis, de l'art !

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Missile, le Loulou de Pourémanie le plus cool de toute l'histoire des médias ludo-interactifs.

J'ai dit du mal des consoles portables au début mais comme les familles de gens pauvres qui puent, elles habritent souvent les individus les plus sympas. Ghost Trick avec sa pochette pas top et son gameplay simpliste est bien l'un d'entre eux, une pépite avec un grand sourire.

Résum-o-cool
- Un scénario aux petits oignons, très bien narré et mis en scène, bardé de personnages attachants
- Ah j'ai totalement zappé l'aspect graphique, mais il est vraiment super bien avec des animations extra.
- Un gameplay atypique au service de l'intrigue, proposant quelques passages vraiment ingénieux.
- Une bande son vraiment très fun, pleine de chouettes thèmes (à une ou deux exceptions près)

Résum-o-pas-cool
- Certains chapitres moins inspirés en terme de game-design, très simples ou trop difficiles
- Comme tous les bons jeux on est triste quand on l'a fini

Ghost Trick est vraiment un jeu comme j'aimerais en voir plus souvent : pas spectaculaire pour un sou, ni prétencieux ni réaliste, jouable autant sur de courtes sessions que sur une très longue après-midi et accessible à tous, voilà un soft brillant et sympathique, inspiré et comique, touchant et original. Les qualitatifs ne manquent pas, mais pourquoi s'en priver quand on trouve un objet qui les mérite.
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Eölen
Écrit le : Dimanche 02 Décembre 2012 à 05h17


Fondateur pas dans la main
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Je suis content de lire ce test un samedi soir à minuit (mais alors c'est dimanche !), alors que j'attends que trois pauvres images arrivent enfin dans les méandres de l'internet.

Un chouette test, ça donne assez envie. Dommage que je n'ai pas de console dans ma poche. Un jour, peut-être...même si je crains que la Wii U, malgré son nom tout pourri ne passe avant.

Arg.


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La cité luit dans la lueur bleutée de l'immortalité.
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