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> [PS1] The adventures of Alundra
Shadow Gate
Écrit le : Mardi 29 Janvier 2013 à 19h01


Canidé ténébreux
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Elle semble loin cette époque où, tous jeunes marmots, nous dérivions entre les allées des supermarchés, avec notre seul sens visuel pour nous aiguiller et pour juger de la qualité d’un produit. Qui n’a pas passé des heures entières à traîner au rayon jeux-vidéo et à baver devant les accroches toutes plus fantastiques les unes que les autres, de ces merveilleuses petites boîtes renfermant mille promesses d’aventures épiques ? C’est bien ainsi que nombre de joueurs se sont retrouvés en possession de titres à la qualité indiscutable, ou d’un catastrophisme inattendu. C’est en tout cas de cette manière que se déroula ma rencontre avec ce qui allait devenir l’un de mes jeux favoris : The adventures of Alundra, et je remercie encore ma mère d’avoir, à cette époque, succombé à l’un de mes caprices.

Sorti en 1997 sur la Playstation qui, à cette époque, n’avait déjà plus rien à prouver, The adventures of Alundra a eu le malheur de paraître au milieu d’une pléthore de titres plus fantastiques et gigantesques les uns que les autres (n’ayons pas peur d’employer superlatifs et hyperboles ici), ce qui en a fait un titre assez peu connu et pire encore assez mal estimé, qui allait devoir attendre que le temps passe pour révéler au plus grand nombre son incroyable potentiel et ses innombrables qualités.

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Dans ce titre, vous incarnez un personnage nommé Alundra, membre de la tribu d’Elna, possédant le pouvoir mystérieux d’infiltrer son esprit dans les rêves de personnes endormies, afin d’en modifier le dénouement. Ce don pourrait sembler inutile au premier abord, mais c’était sans compter les plans du diabolique Melzas, entité démoniaque de son état, qui profite des cauchemars des habitants du petit village d’Inoa afin d’obtenir la puissance nécessaire à son éveil. Vous voilà donc mandaté par l’esprit d’un sage afin de venir en aide aux villageois esseulés par les malheurs qui s’abattent sur eux. C’est sur ce pitch assez original que débutent les aventures de notre protagoniste muet, sorte de croisement entre Link et Ryle, le héros de Landstalker.

Le jeu est réalisé en 2D et se rapproche, par le style, des grands classiques de la saga de Nintendo, The Legend of Zelda. The adventures of Alundra a d’ailleurs longtemps été critiqué pour sa grande ressemblance stylistique avec les aventures de l’elfe au bonnet vert dont, il faut bien l’admettre, il s’inspire beaucoup. Cependant, cette filiation a ceci d’agréable qu’elle ne retient que les bonnes idées d’un gameplay ayant fait ses preuves, tout en arrivant à se démarquer par de nombreuses prises de risques, plus ou moins réussies, que nous détailleront plus loin.

Graphiquement, le jeu est joli et coloré. Le design des personnages est très mignon et les sprites sont soignés. Les animations du héros et des ennemis sont un peu rigides, mais néanmoins satisfaisantes, et les divers effets des sortilèges sont généralement de très bonne facture. La cohérence visuelle est un plus non négligeable dans l’univers de The adventures of Alundra dont la carte du monde, qui s’avère en fait être une petite île, est totalement ouverte. Celle-ci présente de nombreux environnements différents, qui s’ajustent parfaitement les uns aux autres, ce qui apporte une certaine crédibilité visuelle à l’univers du jeu. Des lieux plus exotiques ou macabres attendent le joueur lorsque celui-ci sera amené à pénétrer dans les cauchemars des habitants, afin de les libérer. On sent alors le réel plaisir pris par l’équipe de développement qui a laissé libre cours à tous ses délires créatifs, rendant généralement ces phases de jeu très marquantes.

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Au niveau de la prise en main, on est sur un titre qui se veut relativement old school. Contrôler Alundra n’est pas un calvaire, mais n’est pas non plus une partie de plaisir. Les déplacements du personnage, qui peuvent se faire dans toutes les directions (diagonales comprises) sont finalement assez peu souples, voir parfois relativement rigides. La possibilité de sauter à volonté et de courir, puis de charger les ennemis, apporte clairement des petits plus au niveau du gameplay, mais lorsque l’utilisation de ces capacités devient obligatoire, notamment dans certaines phases de plateformes, on se rend compte avec frustration de leur imprécision et de leur cruel manque de souplesse.

Le héros sera amené à se procurer une multitude d’armes toutes plus variées les unes que les autres. On passe du poignard à l’épée, du fléau à la canne de feu, avec un plaisir non dissimulé, chacun de ces outils meurtriers ayant ses propres capacités directes et indirectes. Car en effet, si ces armes peuvent être employées pour envoyer de répugnants ennemis ad patres, elles sont parfois également utiles pour déblayer le terrain et se débarrasser de certains types d’obstacles particuliers. Ajoutez à cela la possibilité d’employer des sortilèges élémentaires de plus en plus puissants, aux effets ravageurs, mais aux utilisations limitées, et vous vous rendrez compte de l’arsenal plus qu’impressionnant dont dispose le joueur pour se frayer un chemin au milieu des démons et autres hommes lézards. On peut porter sur soi deux éléments actifs, que l’on attribue chacun à un bouton respectif de la manette. Si l’on veut changer son équipement, on sera obligé de se rendre dans le menu de l’inventaire, dont l’optimisation et l’utilisation est assez peu ergonomique. Ici aussi, tout est assez rigide, et il reste très frustrant de devoir sans arrêt passer par l’inventaire pour s’équiper d’une plante médicinale afin de pouvoir, ensuite, se soigner sur le terrain. Par moments, et surtout dans les passages les plus tendus du jeu, il devient obligatoire de jongler sans cesse entre plusieurs objets offensifs et curatifs, ce qui oblige à avoir constamment recours à ce menu d’inventaire qui brise un peu l’action.

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Cependant, là où brille réellement The adventures of Alundra, c’est au niveau de son ambiance absolument incroyable. Pour peu que l’on se plonge dans l’univers du jeu, que l’on aille au-delà de son style graphique un peu kawaï et de son gameplay varié, mais assez rigide, on découvre alors un titre sombre et adulte, parfois limite choquant et relativement malsain.
Les cauchemars, par exemple, niveaux ténébreux et labyrinthiques par excellence, qui marquent les moments clés de l’aventure, sont tout sauf des environnements accueillants et idylliques. Ce sont des lieux à l’architecture torturée, parfois même organique, où rôdent des créatures malveillantes à l’allure repoussante. Prenez note de ces charmants démons ailés, qui ouvrent leurs ventres afin de tenter de vous happer avec leurs entrailles, voyez cette charmante créature recouverte de pustules, qui ne rêve que de vous aspirer à l’intérieur de son estomac, qui se révèle être lui-même une gueule géante et écumante ; prêtez l’oreille aux cris de terreur et aux hurlements, aux râles de plaisir ou d’agonie, qui se déclenchent aux moments où on s’y attend le moins. Les cauchemars portent bien leur nom, et les traverser est aussi plaisant que désagréable.

Mais le jeu ne s’arrête pas là. Il présente un ton dur et mature, en n’hésitant pas à faire mourir bon nombre de protagonistes, dont certains parmi les plus proches alliés du héros, et de manière souvent cruelle, injuste ou même très violente. On se trouve presque choqué par le contraste inattendu que présente l’univers en 2D, aux graphismes assez mignons et édulcorés, et le sort impitoyable et terrifiant qui attend les personnages, frappés par une malédiction terrible qui semble ne vouloir prendre fin qu’au moment où elle les aura tous envoyé six pieds sous terre. A cela s’ajoute un sentiment d’oppression lorsqu’au fil du jeu, certains de ceux que l’on voyait comme des amis se retournent contre le héros et l’accusent finalement de tous leurs maux. Ce sentiment d’injustice est particulièrement marqué, au point d’en devenir presque éprouvant, lorsque l’on doit finalement venir en aide à ceux qui ont proféré à notre encontre les pires accusations.
The adventures of Alundra dépeint avec une justesse assez incroyable un mouvement d’hystérie collective générée par la peur. De cette situation très particulière se dégage une ambiance unique, qui fait la saveur particulière du titre, que l’on traverse d’un bout à l’autre en étant mû par une volonté infaillible de mettre un terme aux agissements du démon qui se cache derrière cette tragédie.

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Cette ambiance est appuyée par des compositions musicales allant du très bon à l’excellent. Dans le monde réel, les lieux visités présentent des thèmes musicaux dynamiques et épiques, à même d’insuffler une soif d’aventure au joueur. Les musiques sont toujours parfaitement adaptées au cadre dans lequel on évolue : que l’on traverse une forêt remplie de singes tueurs, un désert aride où souffle une terrible tempête de sable, ou une caverne sous-marine, on a toujours à l’oreille des sonorités évocatrices, qui soutiennent sans difficulté l’ambiance des lieux traversés, et apportent un sentiment d’immersion supplémentaire. Dans les cauchemars et autres lieux particulièrement sombres que le joueur sera amené à traverser (crypte, sanctuaire abandonné), les musiques prennent une tournure torturée et stridentes, meublée de cris d’horreur, de tintements de boîtes à musique et autres joyeusetés associées dans une composition inquiétante et oppressante, qui sait jouer sur nos nerfs. Pour peu que l’on soit un minimum sensible, on pourrait penser se trouver, par moments, plus en train de jouer à un survival horror qu’à un action RPG. Enfin, lorsque vous faites face aux boss, tous plus monstrueux et impressionnants les uns que les autres, les thèmes musicaux s’emballent et vous emportent dans une valse épique tonitruante, où se ressentent toujours des contrecoups inquiétants, vous faisant comprendre que vous allez certainement en baver.

Car il faut bien l’admettre, The adventures of Alundra n’est pas forcément un jeu très facile. Il ne faut pas croire non plus que l’on est en face d’un titre à même de vous faire vous arracher les quelques cheveux qu’il vous reste sur le caillou, mais il reste que l’aventure contient son lot de moments prise de tête, autant dans les phases d’action que de réflexion. Il est tout de même frustrant que certaines difficultés soient générées par l’imprécision du gameplay ou par des ennemis à la hitbox capricieuse, mais certaines phases tendues, notamment contre certains boss particulièrement retors sont, quant à elles, on ne peut plus grisantes. Les énigmes ne sont pas toutes difficiles, mais elles sont parfois sérieusement perchées, l’une d’entre elle, en particulier, semblant quasiment impossible à résoudre sans une solution sous les yeux. Reste que la difficulté du titre est parfois un peu inégale. On peut franchir plusieurs niveaux d’affilée sans ressentir le moindre soucis, et se trouver soudainement confronté à un adversaire abominable ou à une énigme insurmontable, dont la solution est tellement tirée par les cheveux que l’on se demande s’il ne faudrait pas sniffer un peu de colle avant de tenter de la résoudre.

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Enfin, le jeu est relativement long, et très agréable à parcourir. Sa narration est d’une fluidité sans borne, et l’on ne reste jamais inactif. On est constamment amené à partir à l’aventure sur des fronts multiples et le jeu, sans toutefois se montrer dirigiste, se laisse parcourir d’une traite sans jamais que le plaisir ne retombe. Comptez entre quinze et vingt heures pour boucler l’aventure principale… un peu plus si vous butez longtemps sur certaines énigmes particulièrement tordues. Au niveau des quêtes annexes, on n’est loin d’avoir à faire à un étalon du genre, le jeu se montrant relativement avare en termes de contenu supplémentaire. Une quête d’épée ultime, quelques items cachés, et surtout la recherche des cinquante faucons dorés, qui finalement est assez frustrante : certains d’entre eux se trouvent dissimulés dans des lieux que vous ne pourrez plus revisiter par la suite. Aussi, si vous en avez oublié quelque part, vous devrez recommencer le jeu entier pour tenter de tous les rassembler. A noter, tout de même, que le dernier d’entre eux est, de toute manière, quasiment impossible à avoir, son obtention ne dépendant que d’une chance éhontée.
Ne boudons néanmoins pas notre plaisir sur ces quelques à-côtés finalement assez dispensables, le jeu étant de toute manière marquant pour de toutes autres raisons, et l’aventure principale se montrant suffisamment longue, tragique et épique, pour nourrir n’importe quel joueur en mal d’aventures et de dépaysement.

Les notes :

Graphismes : 14/20
Le jeu a un peu vieilli, c’est sûr, et n’était déjà pas une bête de concours à l’époque de sa sortie. Le parti-pris graphique est assumé jusqu’au bout, donnant à l’aventure un petit goût old-school savoureux. Les graphismes tout en 2D sont fins et détaillés, les sprites très variés, et les sorts, ainsi que certaines attaques ennemis sont de toute beauté. Reste toutefois que l’animation est un peu raide, et que les protagonistes manquent d’expressivité, ce qui n’aurait pas été impossible à contrebalancer, notamment au niveau des illustrations ornant les boîtes de dialogues dont certains personnages sont étrangement, et sans raison particulière, dépourvus. La direction artistique générale est toutefois cohérente et parfois même très réussie, notamment dans les niveaux cauchemardesques où elle ajoute clairement à l’ambiance.

Jouabilité : 12/20
On est tout de même loin de la souplesse et du dynamisme de certains maîtres en la matière, notamment d’un lointain cousin narrant les aventures d’un héros muet au bonnet vert, qui a pourtant clairement influencé le titre. Les déplacements sont raides et assez peu confortables, malgré une volonté de dynamisme, et rendent certaines phases de plateformes bien plus ardues qu’elles ne devraient l’être. La nécessité de devoir sans cesse passer par le menu d’inventaire pour changer d’équipement est assez fatigante et la gestion de celui-ci manque cruellement d’optimisation. Les possibilités d’action et de mouvements contrebalancent toutefois ces quelques mauvais pas, en offrant une richesse de jeu assez impressionnante.

Durée de vie : 15/20
L’aventure principale est un tout uni qui se suffit à lui-même, et permet de tenir le joueur en haleine pour quinze à vingt heures de jeu environ. La trame est efficace et ne s’interrompt jamais, poussant constamment le héros vers l’avant, sans lui laisser la possibilité d’hésiter ou de se retourner, et encore moins au joueur de s’ennuyer. Quelques énigmes particulièrement retorses, ou quelques boss relativement difficiles, pourront vous demander un peu plus de temps, et étendre la durée de vie selon vos capacités. L’exploration, quant à elle, n’est pas exclue, même si elle s’avérera avare en récompenses. Vous pouvez rajouter quelques heures de jeu en tentant de récupérer les cinquante faucons dorés, tâche ardue s’il en est et qui apporte au final assez peu de satisfaction.

Bande son : 17/20
Que ce soit au niveau des bruitages ou des compositions accompagnant vos aventures, on est tout de même sur du bon, voir très bon, niveau. Les musiques servent à merveille l’ambiance du jeu et contribuent à sa saveur si particulière. Peu importe l’environnement que vous visitez, la bande son semble toujours juste et adaptée, et vous motive à aller de l’avant, rythmant vos aventures. Dans les moments les plus sombres de l’histoire, les musiques prennent aux tripes et deviennent partie intégrante de l’environnement traversé, parvenant à plonger le joueur dans un état de stress ou d’inquiétude parfaitement adapté aux lieux parfois très macabres dans lesquels il évolue.

Scénario : 18/20
Certes, le scénario de The adventures of Alundra n’est pas l’apanage philosophique et psychologique que l’on pourrait attendre d’un jeu recevant un dix-huit dans cette catégorie, mais cette note prend également en compte l’ambiance absolument incroyable qui se dégage du titre. Les évènements qui se produisent sous nos yeux sont parfois tragiques et horribles, le joueur en arrivant même à se sentir oppressé devant tant d’injustices, surtout lorsque son avatar se trouve accusé d’en être le responsable. Jamais le mutisme d’un héros n’aura été aussi frustrant, tant on voudrait pouvoir se défendre des accusations que l’on subit. Un climat de paranoïa et d’hystérie généralisée se répand peu à peu sur le village d’Inoa, et les évènements terribles qui en découlent motivent comme jamais le joueur à aller au bout de son voyage. Le contraste violent entre les graphismes mignons en 2D et la cruauté insoupçonnée de certains évènements produit un effet violent très réussi, qui contribue à placer l’ambiance d’Alundra dans le haut du panier.

Note générale : 16/20
The adventures of Alundra, jeu méconnu et mésestimé à sa sortie, a depuis lors su fédérer une communauté de joueurs défendant sa cause et rappelant sans cesse ses indiscutables qualités. Pénalisé à l’époque par son parti-pris old-school, le titre présente toutefois des éléments fédérateurs et surprenants, à même d’en faire un grand classique. Le gameplay à l’ancienne, quelque peu rigide, et l’interface assez mal optimisée ne suffisent pas à gâcher le plaisir d’une aventure qui se vit avec les tripes, servie par une ambiance à couper le souffle, et un scénario qui, s’il demeure simple, multiplie les retournements inattendus et les évènements tragiques. Une brise épique parcourt le titre, que l’on dévore d’un bout à l’autre sans bouder son plaisir, et qui laisse même après coup l’étrange sensation d’avoir vécu quelque chose de grand et d’indispensable.


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Eölen
Écrit le : Mercredi 30 Janvier 2013 à 00h43


Fondateur pas dans la main
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Voilà un jeu dont je n'avais absolument jamais entendu parlé mais qui paraît tout à fait digne d'intérêt !

Mais surtout, c'est super de te découvrir en testeur de jeu vidéo ! Si je ne me trompe pas, c'est la première présentation/critique que tu nous proposes ! Et ça, c'est vraiment chouette, d'autant qu'elle est très agréable, même si elle est un petit peu longue ! C'est ta bonne résolution de l'année tongue.gif ?

Et sais-tu si le jeu est disponible sur le playstation store par hasard ?


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La cité luit dans la lueur bleutée de l'immortalité.
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Shadow Gate
Écrit le : Mercredi 30 Janvier 2013 à 10h57


Canidé ténébreux
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Il y est disponible, me semble-t-il, mais uniquement en anglais (je crois).
Je n'ai pas la PS3 donc je ne peux rien affirmer...
Il est devenu très rare dans sa version d'origine, et il me semble qu'il est assez difficile de le trouver à moins d'une centaine d'euros.
Je garde le mien jalousement, et je le refais une fois par an, quasiment.
Ce jeu a un "petit quelque chose" en plus, qui me ramène constamment à lui... l'un de mes jeux favoris, au même titre que certains Final Fantasy. C'est pour dire.

Je ne sais plus si c'est la première fois que je propose une critique de jeu... je me doute que la longueur peut être un frein, mais je voulais être sûr de dire tout ce que j'avais à dire sur cette petite merveille.

Je ne sais jamais faire court, de toute manière.


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Mortis Ghost
Écrit le : Mercredi 30 Janvier 2013 à 12h15


Le quatre-vingt septième fantôme
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Ahaha oui un texte court par SG ? Voilà qui me semble hautement improbable.

Néanmoins, malgré sa longueur, ce test est alléchant et donne un très bon aperçu du jeu, aussi objectivement descritiptif que subjectivement appréciatif (je sais pas si ce mot existe), un truc qui manque dans beaucoup de tests professionels (mais rarement sur Zanarkand par contre ^^). Mais bon ça donne envie en tous cas ! Je conaissais pas du tout, et je jetterais un oeil régulièrement lorsque je fais le tour des magasins qui proposent des vieux jeux d'occase.

En cherchant un peu on trouve très rapidement un deuxième épisode, y as-tu joué ?
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Shadow Gate
Écrit le : Mercredi 30 Janvier 2013 à 13h11


Canidé ténébreux
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Oui, j'y ai joué, et c'est un excrément sans nom qui terni par sa seule existence la magnificence intouchable de son aîné.

Du reste, merci énormément de ce retour. J'apprécie énormément cette chose que tu notes :

QUOTE
aussi objectivement descritiptif que subjectivement appréciatif


Je ne sais pas non plus si le mot existe, mais je comprends parfaitement ce que tu veux dire, et je pense que c'est vraiment ce que je cherchais à faire passer dans ce test (et que je recherche en général dans les tests pros).

Merci beaucoup de m'avoir lu, aussi long cela fut-il (tant que ce n'était pas futile) ^^


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Lars Rosenblau
Écrit le : Mardi 05 Mars 2013 à 20h23


Sadique cinglé
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Merci pour ce test SG. Alundra est l'un des jeux de mon enfance.

Je me rappelle que ma PS (la même qui a planté à l'issue de mon combat de trois heures contre Ultimecia, alors que Squall plongeait dans un sommeil profond et plein de suspense) n'arrivait pas à passer la cinématique de fin (au delà du château submergé), du coup j'ai vu la fin en entier seulement hier sur Youtube^^.

Le gameplay est quand même vraiment rigide par contre (certaines séquences de saut ...), mais effectivement l'ambiance est fantastique.


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Lars Rosenblau, Sadique cinglé.
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Eternien
Écrit le : Vendredi 31 Mai 2013 à 20h30


QRIZ en thème
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Je me souviens bien de ce jeux (Youpla boum ! au passage laugh.gif )

Le Zelda de la PS1 comme ont disait à l'époque (enfin moi et mes amis IRL en tout cas), je me souviens même encore de la petite musique sympatoche (tududu dudu ), une bonne surprise que j'ai revendus comme une andouille de l'espace avec Breath of Fire III et autre petite perle dans une brocante il y a longtemps, maintenant j'ai trop du mal à retrouver tout ces jeux pour pas cher. sleep.gif


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Loué soit le Monstre en Spaghettis Volant !

Incroyable mais vrai !
Eternien se remet à Rpg Maker
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