En des temps lointains, quand le monde était encore jeune, et que le temps s'écoulait différemment, je regardais des dramas, comme on dit dans le milieu. C'est en retrouvant par hasard ces épisodes poussiéreux que je me suis dit que je pourrais vous partager quelques retours sur ces choses anciennes qui, pour une fois, ne cherchent pas à dévorer votre cerveau... encore que, cette notion est à débattre pour certaines d'entre elles.
Alors commençons par le commencement : je ne les ai pas reregardé, je n'ai pas parcouru l'univers de l'information pour rafraîchir ma mémoire tenue de ces événements antédiluviens. Il se peut donc que je ne soit pas toujours des plus exacts. (Bon, ok, je triche au moins pour retrouver les noms des personnages, parce que bon... les noms et moi, ce n'est toujours pas ça.)
Ce qui m'amène à ne pas vous parler de celui que je trouvais le plus intéressant à regarder
Kekkon Dekinai Otoko, parce que mes souvenirs sont trop imprécis. A la place, je vais vous parler d'
Orange Days. Peut-être qu'Eölen se rappelera qu'un jour je lui en ai parlé.
Alors
Orange Days, c'est quoi, c'est qui, c'est comment ?
Orange Days nous invite à suivre Kai, étudiant... en dernière année d’un truc social si je me souviens bien, et ses tribulations, entre campus, recherche d'emploi, et bien sûr, recherche de l'amour. Et c'est là ce qui m'avait amené vers cette série. (Oui, je suis un peu fleur bleue, mais non ce n'est pas ça laissez-moi terminer nom d'un bouzin.)
Car Kai va rencontrer Sae, qui joue du violon sur le campus. Sae, sourde depuis plusieurs années faute à une maladie. Sae, qui ne s'exprime plus que par la langue des signes (japonaise), refusant d'essayer de parler suite aux moqueries des gens l'entendant parler. (A l'époque, je recherchais des médias récréatifs traitant de ce sujet pour en voir le traitement.)
Et justement, j'avais beaucoup apprécié le traitement qui était fait de l'infirmité de Sae, du regard extérieur des étrangers sur celle-ci, de la relation parfois difficile avec les personnes l'ayant connu avant, des attentes et des inquiétudes de Sae, mais aussi de Kai, attiré par la jeune femme, mais qui ne sait pas exactement sur quel pied dansé, quelle décision prendre. Il est à un carrefour de sa vie, et de plus le poids de la société est important, l'histoire se passant au Japon rappelons-le.
Je n'en dirais pas beaucoup plus sur cette série, si ce n'est que je me suis redonné à moi-même l'envie de la regarder, ce qui aura au moins servi à cela. C'est une série de onze épisodes d'un peu moins de 50 minutes, qui se laisse découvrir facilement. Je n'en ai pas parlé, mais on a aussi le droit au groupe d'amis, qui va évoluer lui aussi autour de Kai et Sae.
Et en plus, vous avez vu, pas de fantastique, pas de monstre, pas de robot, des fois, je connais le kung-fu... euh non, je connais des choses qui sortent de mes domaines de prédilections.