Encore encore nouveau sujet de philo, Celui là est balèze... >_<

[Shadow Gate]

Je ne l'ai même pas encore commencé tellement il ne m'inspire pas, j'ai jamais vu un sujet aussi tordu (et pourtant celui du bac blanc était une crème lol j'ai quand même eu 14 )
En fait, je cherche des idées de plan, arguments, exemples, théories! Si des philosophes en herbe (ou pas) veluent bien m'aider, ils auront toute ma gratitude (surtout si c'est Kamixave ou 42 )

Voilà le sujet en question (attention, il est marrant lol) : Le silence ne dit il rien?

[Forty-two]

Ah... nostalgie des sujets de philo tordus et tarabiscotés

Quelques idées avant d'aller faire les courses... C'est un brain storming en vrac complet, avec répétitions et idées pas terribles :

- Méditation : silence = moment pour réfléchir, faire le point avec soi-même
-> le silence est propice à la réflexion, même s'il ne dit rien à proprement parler

- Schizophrénie : on croit entendre quelqu'un parler alors qu'il s'agit de soi-même
-> le cerveau fait dire quelque chose au silence
Deux exemples, des films : Fight club et Un homme d'exception

- Véritable silence = faire taire sa conscience, la "petite voix dans la tête" qui n'arrête pas de dire des choses, même quand on ne veut pas
-> silence physique (= pas d'ondes sonores) n'implique pas silence psychologique (conscience qui ne parle plus)
-> le silence physique peut provoquer le non-silence psychologique, car l'absence de bruit physique nous rend plus à l'écoute de notre conscience

- Silence communicatif : la littérature est bourrée de silences lourds de sens
silence de reproche : les "..." dans les BD
silence de honte/gêne : on n'ose pas répondre, et on s'auto-démasque (très utilisé dans les films...)
silence de colère : on pince les lèvres et on ne dit rien (mais on n'en pense pas moins)
silence de mépris : on fait semblant de ne pas voir une personne
Le silence est un vecteur de communication hautement important. À plus petite échelle, bien doser ses pauses quand on parle est important (reprendre son souffle, marquer un temps d'arrêt, etc). Parallèle : l'espace dans la langue française : c'est du vide, du blanc, mais chargé de sens.
-> en résumé : le silence = l'implicite par excellente

- Silence assourdissant : Google en dira plus que moi

- Silence influant sur la psychologie :
calme avant la tempête : silence = anormal, inquiétant
silence signe de mort, d'absence de vie : par exemple, on n'entend même plus les petits zozios après une explosion nucléaire
silence tendu, quelque chose d'important se passe : "silence on tourne" pour le cinéma, silence au cirque au moment d'un numéro périlleux

[Krokador]

Bon alors, je vais te poser une question SG: Il t'es jamais arrivé dans ta vie de parler avec quelqu'un, et tout d'un coup, plus personne ne parle, comme si personne ne trouvait comment exprimer ce qu'il/elle veut dire, et que justement tu comprennes ce que l'autre veut dire par le silence qui est tombé sur la conversation? Bon euh, c'est un peu confus, j'admet...

Le silence ne dit rien à proprement parler, mais il laisse sous-entendre une tonne de choses. Le malaise, la peur, l'impuissance. Interpreté le silence peut même parfois être plus facile que les paroles elles-même. Aussi des fois, mieux vaut se taire et regarder notre interlocuteur dans les yeux que baisser la tête et essayer de bégayer une réponse incompréhensible. L'humain a une capacité énorme pour interpréter tout geste physique de façon plus ou moins précise, mais on s'attarde plus souvent aux paroles et on oublie de regarder la gestuelle. C'est pour ça qu'en quelque sorte le silence parle beaucoup plus que les paroles à certains moments: on a plus le temps de s'attarder à ce que l'autre veut montrer.

HUm, je m'arrête là, sinon je risque de tomber dans le très pas comprenable. Et vu le sujet, le silence sera plus de mise

[Uther Andhäl]

Fallait prendre S...mdr...

La parole est d'argent mais le silence est d'or c'est tout ce que ça m'inspire parfois un silence est plus eloquant, et un regard vos mieux qu'un long discours...le silence peut parfois ne rien dire quand on a un trou mais, il peut s'averer necessaire parfois, pour se comprendre, pour mentir,pour faire passer plein de choses...moi ej ferais mon plan en deux parties (arf il en faut trois en dissetre!), en fait l'etude du silence dans ce qu'il n'apporte pas, puis ce qu'il apporte et la troisieme partie donc cele ou tu reflechi par rapport a la meilleur chose, une sorte de reponse a la question, au presuposé etc etc...
Bon la c'est du blabla je pense pas etre de bon conseil, mais en tout cas pour "La parole est d'argent mais le silence est d'or", je pense c'est uen bonne chose a mettre...

[Shadow Gate]

Certes, je l'ai déjà mis de coté cette citation. J'aurai été un sacré abruti de l'oublier Et puis non, moi j'aurai pas fais S car je suis un littéraire au cas où tu ne l'aurais pas remarqué MDR et les gens qui aiment écrire et aiment la littérature sous totes ces fores font généralement L et pas S lorsqu'ils ont un peu de jugeotte. Mais bon, cerains lycées, comme le mien, poussnt les élèves à faire S au lieu de L car cette dernière section est très dévalorisée : selon les dires de l'administration, les L sont ceux qui ne sont pas assez intelligents pour faire S. Oui c'est débile!
Nous sommes 11 TL sur 1600 élèves... sans commentaires!
Il ne faut donc pas croire que je demande de l'aide en philo sur Zanarkand car je suis un L merdique mais c'est simplement car je vous fait confiance et que je sais qu'avec vous je suis capable d'augmenter radicalement mes connaissances... c'est tout! Désolé de tous vous aimer les mecs!
Merci de continuer de me filer des coups de mains!

[Forty-two]

Pour "la parole est d'argent mais le silence est d'or", il faut veiller à ne pas l'interpréter de travers. Il me semble qu'elle veuille dire "il vaut mieux se taire que de baratiner des ânneries" que "le silence est plus significatif que la parole".

Et puis c'est un proverbe assez bâteau, à mon avis il vaudrait mieux l'éviter en introduction car tout le monde risque de le citer. À voir selon le niveau des autres dans ta classe

[kamixave ®]

Désolé, sur ce coup j'ai eut (ni n'ai) le courage et le temps pour m'y mettre :S

De toute façon en général s'que je donne est pateux... mais bon c'est sûr que c'est déjà ça.

[Uther Andhäl]

Heu SG je ne critiquais pas en mal les L,je ne pensais pas que tu le prendrais de travers et que tu aurais fait uen telle erreur d'interpretation, au contraire ça voulais dire que nous les S on est des grosses breles en philo..et puis je n'ai pas sous entendu les meme chose que ton administration, car pour moi les L sont comme tu le dis ceux qui aiment lire et qui ont un talent pour ecrir etc...Je veux pas critiquer mais les seuls pour qui j'ai "peu" d'estime ce sont les ES (du moins ceux de mon lycée)

[kamixave ®]

Disons que les ES ont le bénéfice d'une culture en sciences sociales que les autres classes n'ont pas. Particulièrement en sciences économiques, et je me demande toujours pourquoi l'école est censée former des citoyens sans leurs apprendre les grandes thèses en économies, ni même les renseigner sur les grands conflits sociaux...

En plus de ça, ils ont le bénéfice d'un bon programme d'histoire, peuvent avoir autant d'heures de math qu'un S normal s'ils prennent spé math (plus soft qu'en S au final, mais c'est déjà pas trop mal ).

Ils ont les rudiments de la culture en bio... ont un minimum de connaissance en littérature...

Non, franchement, j'ai pas été déçu d'avoir été en ES en première et en terminale J'considère même que ma prépa, c'est une ES en plus dur... pis avec le retour de la littérature et des math en force. Mais au final, c'est exactement ce que je cherchais

Ensuite j'trouve les classes de littéraire très intéressantes, difficiles aussi (déjà qu'en ES avoir une mention B même en bossant, c'est pas la porte à côté, alors en L....). Mais j'aurais trop mal ressenti le manque de sciences sociales (dans ma famille on en parle tellement, ça devient une drogue ), et parmi les débouchés, y'en avait pas masse qui m'interessaient...

La scientifique, bah ça forme les bosseurs sans doute ^^ c'est aussi pour combler cette lacune (de pas avoir assez de méthode) que je suis allé en prépa. Mais ça c'est plus un parcours personnel : j'ai jamais été très bosseur. Enfin remarquons que dans ma prépa, les premièeres positions sont partagées entre S et ES... On peut pas faire si facilement de distinction Enfin classe très intéressante pour acquérir une bonne méthode de boulot sur les matières demandant pas mal de méthode et de répétition dans les exo. S'aurait pas été mon truc au final



En tout cas toujours pas d'idée pour le sujet... disons qu'après vu de tout ce qui a été dit, c'est pas mal. Si t'as envi de t'amuser, tu peux parler du silence comme l'absolu de la mort qui donne le vertige à tout les hommes : le silence dit la précarité du genre humain; face à cela, notre mental pourra combler le vide, en créant du bruit, en tentant de s'occuper...

Pascal, Pensées : le divertissement n'est-il rien d'autre que le moyen de combler un vide existentiel?

Enfin si tu fais pas gaffe, tu risques le HS... si j'ai d'autres idées, je poste, mais c'est vraiment pas un sujet qui me parle...

[Shadow Gate]

Ben moi non plus à vrai dire, et je dois rencre ça après demain et j'ai toujours rien écrit... une tonne d'exemples fourmillent dans ma têtes mais comment les mettre sur papier si je ne suis pas capable de trouver la moindre partie pour répondre à la problématique... Le sujet est justement "silencieux" pour moi car il ne me parle pas du tout... c'est assez effrayant mais j'ai l'habitude de m'y prendre à la dernière minute! Allez cette aprem je vais chez ma copine pour bosser sur ce sujet avec elle... éspérons que le sujet de la conversation restera sur la philo parceque c'est dur quant on est amoureux enfin bon là je raconte ma vie! En bre, vous pouvez toujours me donner des idées dans les deux prochains jours... après ce sera trop tard

Et pour ce qui est des sections, je ne regrette pas du tout d'être alé en littérature, malgré le fait que j'avais tenté l'ES en seconde. Mon choix s'est reporté sur la littérature car les maths et la physique amenait à un redoublement précaire (5 de moyennes au mieux dans les deux matières) et que le Français semblait être une matière ou je perçais (de loin) la tête de classe avec un 15 de moyenne... De plus, l'Histoire géographie, matière en laquelle j'ai toujours eu des résultats plus que satisfaisants, avait le même coeff et le même nombre d'heures en L qu'en ES. C'est donc confiant que je me suis rendu en section L pour ma première (bonne experience malgré les Langues qui font ch*er) et pour ma terminale (excellente expérience avec une moyenne de littérature frôlant le 17... mais toujours quelques problêmes en Langues, mais plus trop en Anglais ^^)

Bon j'arrête de raconter ma vie et vous laisse tranquille!
Merci de votre aide

[Shadow Gate]

hum... voilà une ébauche d'introduction :

Qu'en pensez vous? de l'ensemble et du plan bien entendu...

Quand enfin tout bruit cesse, s’instaure le silence. Le silence, par définition, est une absence de bruit, de paroles ou de discours. Dire, c’est un opposé au silence : c’est un acte qui nécessite une expression de la parole en vu d’émettre une intention de signification, d’approbation, de jugement. Par définition, dire et faire le silence sont incompatibles : dire nécessite de parler et lorsque l’on parle, on ne peut pas se taire. Le silence impose toutefois ce dernier critère. Faire silence est le contraire de dire si bien qu’une question telle que « le silence ne dit-il rien ? » est basé sur un large paradoxe. Affirmer le fait que l’on peut dire par le silence transforme cette notion en une nouvelle sorte de langage.
Dans ce cas, le silence peut-il être, tout comme le fait de dire, un moyen d’expression capable de démontrer une intention de signification, un langage propre ?
Lorsque tout bruit cesse autour de nous, le silence est il présent ? Se pose ici le problème de distinction entre deux types de silences : le silence physique et le silence psychologique.
Enfin, le silence empêche t’il toutes formes de communication possible ou n’est-il qu’un point influant sur une nouvelle direction du langage ?

[kamixave ®]

tu devrais remplacer silence psychologique par silence mental

A propos du silence physique, tu peux même faire la distinction avec le silence sonore : on peut parler avec son corps, sans parler avec sa bouche. C'est un moyen pour certains d'exprimer, et se faisant d'exorciser peut-être dans une certaine mesure, leurs névroses. (si cela n'a pas été dis au dessus)

Dans tout les cas ça semble bon dans un premier apperçu tu peux citer En attendant Godot de Samuel Beckett si t'as envi de rajouter au paradoxe : aux premières pages, ont peut voir les protagonistes Estragon et Vladimir parler pour ne rien dire. C'est toujours classe de placer une petite référence si on peut le faire de la bonne manière (genre : ==> "le paradoxe est à son comble")