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> [JdR] Background, Ou "le passé des personnages"
Sven Lodorf
Écrit le : Vendredi 23 Juin 2006 à 13h54


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Le plu souvent, un MD demanderas une petite histoire(famille, relations importantes, voire métiers pratiqués)
Le problème c'est que parfois, on n'as pas toujours le tmeps de réfléchir alors on pioche quelques éléments, on mixe avec le jus d'imagination, un bon coup de pouvoir Jet d'Ail et hop...un beau background tout neuf... smile.gif

In Nomine Satanis/ Magna Veritas.

Al-Rhaza(le démon):

L’enfer c’est pas aussi chaud qu’on le dit…enfin certaines parties du moins.
Réfléchissez, c’est l’endroit ou l’on vous tortureras pour l’éternité, il est normal de penser qu’il y ait autre chose que des flammes et des bourreaux avec fouet(des anciens de la Star Ac’ par exemple qui viendrait vous donner des cours de chant et vous enregistrerais).
Il y a aussi des terrains variés, des marécages, des glaciers géants, des châteaux hantés, des terrains de foot, etc.
Moi je suis né dans un endroit désert, tout gris, avec mon éternel costume et le chapeau qui seraient bientôt mes caractéristiques principales.
Sans trop savoir où aller, je me mit en route.
Il m’arriva foule d’aventures et de broutilles, je vous les raconterais quand l’envie m’en prendras.
Au cours de mon long voyage, j’ai arpenté longuement l’Enfer et la marche des Rêves, j’ai aussi prit contact assez souvent avec la troisième force, ce qui me vaut la réputation d’être versé dans l’occulte.
Ce fut au cours de ce voyage que j’ai découvert mes pouvoirs et les particularités qui me valent d’être très reconnaissables parmi les miens…
Le costume gris qui m’habille en quasi permanence réapparaît intact, lavé, repassé, sortant du blanchisseur dès que je me réveille le matin(ou lors d’une période d’éveil).
Pouvoir flétrir les objets, les griller, les court-circuiter…, augmenter ma force mentale(déjà considérable)…mes gaffes et mes bévues m’amenèrent souvent dans des situations imprévues(récemment j’ai été attaqué au lance-flamme dans le dos sans avoir eut le temps de réagir) mais la chance étant avec moi(à qui appartient-elle, à nous ou aux emplumés ?) je réussissait toujours à m’en tirer.
Je ne me rappelle pas mes précédentes incarnations mais je me souvient quand même d’avoir eut à choisir entre un patron démoniaque(sans rien connaître à tout ce fatras je le précise)je choisis, parfaitement au hasard mais je croit maintenant que c’était par instinct, Schaytan, prince de la laideur.


Vampire, la mascarade :

Jeune vampire assez récemment créé, John Devilshanonder se voit comme un électron libre dans un monde gouverné d’une main de fer par les anciens.
Grâce à l’argent laissé par ses parents(placé en bourse et en banque)il pouvait mener une vie d’oisif désœuvré mais l’envie de s’occuper, de faire quelque chose le titillait trop pour le garder sur une plage ou dans son manoir trop longtemps.
Il s’est intéressé un peu à la magie et aux phénomènes occultes mais n’y voyait qu’un moyen comme un autre de s’occuper.
Son passage à la non-vie à pas mal changé son point de vue-maintenant qu’il peut pratiquement à volonté-invoquer les ténèbres pour détruire ses ennemis(des types bizarres qui lui en veulent d’exister tout simplement)il considère avec respect ceux qui sont capable de maîtriser les forces mystiques(toutes différentes, lui-même ne maniant que les ombres)
Au bout d’un mois sans son sire pour le chapeauter, il n’hésita pas à le trahir pour « se mettre en règle ».
Au cours du combat-qui se déroula dans son manoir-il perdit ses deux compagnons de coterie
Pour information, son manoir est toujours utilisable(presque pas abimé)
Envoyé à Chicago par le prince Leclerc(de New-York)pour des raisons « politiques-qui-ne-te-regarde-pas ».
Ayant tout de suite regagné sa résidence secondaire(appartement presque aussi luxueux que son manoir), il ne tarda pas à l’équiper pour l’adapter à son nouvel état de santé.
Par hasard il tomba sur une ancienne lettre et fut assez surprit que le FBI souhaitait l’employer en tant qu’agent extraordinaire infiltré dans une société secrète nommée «Camarilla».
A moitié mort de rire, il envoya une réponse faisant comprendre qu’ils devraient s’occuper de quelques ennemis publiques avant de s’assurer de sa coopération ;il balança sans état d’âme ses ennemis personnels(avec l’accord du prince, très amusé lui aussi d’avoir trouvé un nouveaux moyen de se débarrasser de ses rivaux).
Depuis lorsqu’il a des problèmes avec certains vampires(ou mortels) il lui suffit d’une lettre pour régler le problème(dans une certaine limite, le prince ayant vite trouvé un moyen d’éviter d’être éliminé de cette manière en faisant envoyer un rapport comme quoi lui et ses plus loyaux sbires était dignes de confiance).
Ces dernières nuits, il s’occupe de veiller sur l’intérêt du prince et s’est trouvé une protégée, une Malkavienne.
Ne faisant confiance à personne d’autres que ceux qu’il paye, il se mêle le moins possible des affaires des autres et surtout pas des affaires politiques.
De temps à autre le Prince lui « confie » des renforts, la particularité de ces « renforts » est de ne pas vivre longtemps après s’être joint à lui(allez savoir pourquoi) malgré leurs nombreux talents forts variés.
Il espère que sa protégée prouveras que ce n’est une malédiction Tremere qu’il s’est attiré par hasard(puisqu’il n’en as jamais rencontré, il suppose qu’il n’en as pas offensé).

Voilà pour les plus courts, je mettrait les autres un autre jour(le temps pour vous de digérer) ph34r.gif


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Sven Lodorf
Écrit le : Mardi 27 Juin 2006 à 13h24


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Bon allons-y pour mon plus long background happy.gif (bien inspiré de Stphen King et son cycle de la Tour Sombre)

Loup-Garou: Les Déchus

Point 1 : Toute personne ayant subie l’entraînement est autorisée à défier son professeur pour devenir Pistolero et ce à n’importe quel moment.
Point 2 : Si vous perdez, vous serez banni et preterez serment de ne JAMAIS parler des pistolero et de nos légendes.
Point 3 : Si vous réussissez, vous deviendrez Pistolero, vous aurez droit aux meilleurs choses et le droit aux armes des Pistoleros.
Point 4 : Vous ne tirerez jamais dans le dos.
Point 5 : Vous choissirez vos cibles soigneusement, vous apprendrez à savoir qui il(ou elle) est, de quoi il vit, quelle est sa vie…
Point 6 : Vous êtes en droit de faire appel aux autres pistoleros pour tenir vos contracts.
Point 7 : Nulle trahison ne serat tolérée, ceux qui trahissent mouriront de la main des Pistoleros.
Point 8 : L’échec est toléré du moment qu’il ne ternisse pas trop votre image.
Point 9 : Personne ne doit savoir que vous êtes Pistolero, ceux qui le découvrent doivent mourir…ou devenir eux-même Pistolero.




La vieille fôret, en partie explorée et cartographiée, on pourrais la situer n’importe où dans le monde, du moment que c’est en fin d’été, avec quelques feuilles qui commencent à tomber.
Si l’on regarde entre les arbres-dans cette clairière que les anciens du coin appellent la clairière de l’ours-il y a un feux de camp, on dirais une réunion scout.Il est large ce feu, suffisemment large pour qu’on y fasse rotir un cochon entier, mais il n’y a que quelques brochettes qui noircissent.
Sauf que les scouts sont tous adultes-et tous barbus sauf un, on les dirais sortits d’un stage de commando survie.
Deux en ont au moins la carrure, les autres oscillent entre le gringalet et le fort d’épaules, on croiraient presque sentir leur détermination.
La feu fait ressortir l’éclat de leur yeux dans la nuit.
Il sont assis près du feu, sur des bûches, sur un vieux tronc voire des vieux tabourets métalliques sortant de la dernière guerre.
Il y en as 8, Palvos ne les a pas rejoint, certains le croient impliqué dans cette situation de [Censuré].
Les 8 ont les yeux perdus dans la contemplation du feu, de temps à autre, l’un d’eux, un petit gros à l’air jovial, retourne les brochettes.
-Les Américains arrivent…
-Tu veut une brochette ? C’est du poulet.
Ils éclatent de rire, Alain à toujours un moyen de redonner le moral.
Même le type qui vient de parler à le sourire-mais ses yeux restent vagues.
-Arretez ! lance une voix derrière le jeune Alain.
Tous bondissent, leurs rires étranglés dans leur gorge, la main volant à la ceinture.
Leurs armes brillent dans la pénombre et les reflets du feu n’arrange en rien l’atmosphère.
Il y a là des couteaux de chasse de plus de dix pouces, un poignard incurvé(ou l’on peut voir un chien de chasse ciselé sur l’âme)des pistolets antiques et énormes, l’un d’entre eux à même dégainé deux couteaux à la fois, les tenant par la pointe, comme pour les jetter.
Dans l’ombre, un peu en retrait du feu, se tient une silhouette connue.
-Palvos…
Il ressort de cette voix une rage palpable.
-Pistoleros…
Pendant un moment, ils se regardent, une meute de gens armés jusqu’au dents et un jeune homme appuyé contre un arbre.
Le silence se fait pesant, le feu émet un craquement quand un neud de bois éclate.
-Pistoleros…tenez-vous palabre ?
Un instant il croit bien qu’il ne repondront pas mais Jhan(celui au couteau ciselé d’un chien) répond :
-Oui…entres-tu dans notre cercle ?
Sans répondre, il s’avance jusqu’à une buche, tous sont figés, les reflets métalliques le suive, éblouissants, sur la hanche, comme pour un mauvais western, il y a un cinq coup en acier bleui.
Lorsqu’il s’assied sur un tronc, on peut entendre craquer ses genoux et ce n’est qu’au moment où il joint les mains que les armes s’abaissent et regagnent leurs fourreaux.
Il regarde Alain, Alain qui a aussitôt retiré ses brochettes du feu sitôt son pistolet rengainé-que l’on ne voit pas, dissimulé quelque part sur son corps joufflu.
-Tu en veut ?
-Non merci ! Tenons-nous palabre Pistoleros ?
-Oui ! dit le type aux deux poignards(qu’il porte clairement à la ceinture) mais sa voix ressemble plus à un grognement de chien ou d’ours.
-Alors vous savez probablement où nous en sommes.
Niklass l’avocat découvre les dents ;
-Tu nous as trahis…
C’est une grave accusation, Palvos pourrais dégainer et l’abattre sur place mais comme personne n’est sûr de rien, peu-être les autres le retiendrait-il…ou l’abattrais à sa place.
-Oui…c’est le cas.
Pendant une seconde, Alain pense, espère même avoir mal entendu mais son ouïe est trop affutée pour ça, pas dans ces conditions.
-Et où sont-ils, tes petits soldats ? Tes fantoches qui croient nous tuer tous ?
-Plus loin, ils vous observent…il croient que je demande de vous rendre…et il m’ont crut…c’est ça le pire, c’est qu’il m’ont crut.
-Tu es mort, murmure l’homme-ours, tu es mort et tu ne le sais pas encore…mais tu vas le comprendre, le cercle brisé tu vas tomber, tu ne te relèveras plus.
Niklass se lève et contourne le feu et ses camarades. Sa fronde en main, il vas se poster là ou Palvos se trouvais, regardant le noir, vers les soldats de plomb.
-Je suis mort Saï Delhon mais j’ai encore une carte à jouer. Dans quelques instants, les soldats américains vont débarquer et tirer à tout vas, ils ont les moyens de tout faire sauter avec les portraits que j’ai dépeints de vous.
Delhon à un mouvement qui défie les lois de vitesse universelle, son poignard vole et se plante jusqu’à la garde dans le tronc, à moins d’un pouce du genou droit de Palvos, celui-çi tressaille à peine, mais avec une bonne seconde de retard.
-Et il t’on promit quoi ? dit le second costaud, De l’or ? Des belles femmes ? De la poudre magique ? Est-ce que chic ? A ce que chuc ? Est-ce que tu vas accepter ça ?
-J’ai pensé…
-Tu pense mal, Pal’ depuis le début, tu penses mal, tu es stupide au point de ne pas voir la vérité, nous sommes là pour nos idées, pour Gilead, sans cela nous ne serions rien d’autre…
-GILEAD EST MORT, NOS IDEAUX SONT MORT, clame-t-il, NOS PERES SONT MORTS , AUCUN D’ENTRE NOUS N’AS LES COUILLES DE L’ADMETTRE MAIS PERSONNE NE VAS VENIR NOUS SAUVER !Il s’est redressé, semblant dominer même Saï Delhon, les yeux plus brûlants que le feu lui-même.
-Non…non pas cette fois ! grogne Niklass derrière lui.
Palvos compris son erreur, son point fort à toujours été de captiver littéralement ses auditeurs avec ses mains, ses yeux et son parler franc…mais Niklass est passé derrière lui et n’as écouté que la dernière partie de son discours…Niklass qui a sa fronde, Niklass qui est avocat et qui à toujours posé sur lui son regard animal, ses dents découvertes…
Zing ! fait la corde en se relachant. Pendant le quart de seconde qui suit, Palvos croit entendre le projectile siffler, c’est la seule fois où son cerveau à réagit aussi vite.
Il essaye de bouger, de sortir de la trajectoire mais son corps est mou, trop lent, trop peu expérimenté, il le sent.
Au moins pense-t-il, je suis mort avec l’esprit d’un Pistolero.
Puis la bille pénètre dans sa nuque et il part en avant, les nerfs romput par les quelques grammes d’acier sifflant.
Face contre terre, ses yeux s’éteignent, rompant le charme sur l’assemblée de tueurs réunits.
-Dommage murmure Niklass en se rapprochant, j’aurais aimé le faire souffrir.
Mais il parle dans le vide, les Pistoleros regardent derrière lui, les oreilles sourdes et les yeux percant les ténèbres ; il voient se profiler l’ombre de la mort, les soldats sans honneur avancer vers eux.
Comme un seul homme, ils se relèvent, machine de guerre bien huilée, les armes encore au fourreau mais l’esprit en train de faire un choix.
Ils sont tous la même réponse à l’esprit.
Et Alain, Alain qui à le don de brillance, de shining comme disent les autres, voit le sang couler.
Sans un mot pour se consulter, ils s’éloignent et partent dans l’ombre.
********************************************************
Le sergent vit s’éloigner les silhouettes vertes des tueurs qu’on lui avait ordonné de tuer, il observat avec un détachement froid l’autre tueur se faire de moins en moins vert sur ses lentilles.
Les Pistoleros se rapprochent, taches vertes humanoïdes dégainant leurs couteaux de chasse et leur gros pistolets.
Le sergent se retourne vers ses troupes, 20 gaillards costauds, des mercenaires, les meilleurs qu’il ait put trouver en aussi peu de temps. Leur dit de se préparer à tirer, puisqu’ils viennent vers eux sans essayer de se cacher. Quand il se retourne vers eux, aucune trace verte ne se peint sur ses lentilles, ses yeux s’équarquillent de stupeur, où sont ces foutus Pistoleros ?
Les hommes sont nerveux, un vent de peur court vers eux, ils murmurent et frappent leurs lentilles, appareillage compliqué et très cher.
Ils ne commencent à paniquer que lorsque le premier coup de feu abat le sergent, lui faisant exploser le côté droit de la tête.
Les fusils tonnent vers l’endroit d’ou vient la flamme.
Le silence se fait.
Ils ont compris trop tard. Içi les Pistoleros sont maîtres, ces histoires de cœurs arrachés et de gens partiellement dévorés retrouvés dans les bois…ce sont eux, les tueurs cannibales.
Zing…srrritch.
Cette fois, l’un d’eux hurle, lache son fusil et porte les mains à sa tête, un arc de sang vert se dessine sur les lentilles ultra-sophistiquées des soldats.
Les autres se regroupent, serrant leurs armes inutiles contre leur poitrine.
Pendant un instant, on n’entends plus que les bruits de la nature et les gémissement du blessé, des craquement se font entendre plus loin, faisant pivoter le groupe entier, l’estomac noué.
Aucune silhouette n’apparaît, en fait, après quelques mètres, ce n’est plus que les ténèbres, plus aucune tache ne flotte dans les lentilles, on dirait même que les zones d’ombre dansent.
Encore un peu et ce serat la débandade, plus qu’une petite mèche à enflammer.
Le groupe est tendu, ne regardant que dans une seule direction.
Derrière eux, le feu pétille joyeusement, n’éclairant que faiblement la scène.
Sur le fond, se profile à pas de loup la silhouette d’un Pistolero, un fin couteau de chasse dans chaque mains.
Jusqu’à ce qu’il plante les lames d’un noir mat simultanément dans la nuque de deux soldats, aucun ne se rendit compte de sa progression.
Saï Delhon s’aplatit au sol en même temps que les deux soldats, trop paniqués ceux-çi ne voient que les cadavres qui se vident de leur sang, semblant être frappé par un agresseur invisible.
Trois coup de feu tonnent, trois autres s’écroulent aux pieds du blessé, presque sur lui en fait, il se met à hurler.
C’est la débandade ! Chacun pour soi et Dieu pour tous!
Tirant à tout vas, les soldats se mettent à courir, mitraillant indistictement arbres, buissons et tout ce qui se trouve sur leur route.
Dans la nuit noire, semblant surgir de partout à la fois, s’animent des formes vertes, des formes vertes qui tirent sur eux puis disparaissent aussitôt, même en arrosant l’endroit, aucune plainte ne se fait entendre, aucun homme ne s’écroule ou ne danse sous les balles des armes automatiques.
Pendant ce qu’il semblait des heureus aux soldats survivants, les tueurs surgissaient orsqu’ils s’arrètaient pour souffler, pourquoi le camp de base était-il aussi loin ?
A la fin, il n’y en a plus que deux et ils croient bien en avoir eut un…
Ils se ruent vers la radio, n’ayant même pas prit la peine de retirer leurs lentilles de vision nocturne.
Le plus agé( qui est en fait un mercenaire recruté pour l’occasion) s’empare du micro.
Bang Bang ! Il se raidit, les yeux fermés s’attendant à mourir aussitôt, sous la morsure des balles brûlantes.
Quand il se risque à rouvrir les yeux, il est toujours debout mais il ne tient plus que la tige du micro, la tête à proprement disparue.
-Tu m’as fait courir, petit soldat ! dit une voix essouflée.
Le bonhomme-qui n’as pas dépassé les quarante ans-sent ses couilles se durcir, la sueur coule sur son front, s’il ne claque pas des dents c’est qu’il à la bouche ouverte.
L’autre souffle bruyamment, non loin de lui.
L’idée d’un poignard qui se plante dans sa nuque lui traverse l’esprit.
Non, pas comme ça !
Il se retourne, soufflant plus fort encore que le tueur.
L’autre c’est le petit maigre, en fait, de près, on le voit plutôt comme un squelette, rescapé des camps de concentration. Mais les squelettes n’ont pas des yeux vides comme ceux-là.
Le soldat veut parler mais sa langue est solidement attaché a son palais.
-Tu crois que je vais te tuer ?
Sa langue ne veut toujours pas bouger mais sa tête se penche jusqu’à toucher du menton son torse, une seule fois.
-Tu ne te trompe pas, petit soldat.
Malgré sa position inconfortable, il ne relève pas la tête, tout plutôt que de regarder à nouveau ces yeux de squelette ;même mourir.
-Tu sais que tu atteint mon compagnon ? Mon Ka-mi ?
Nouveau hochement de tête, les yeux fermés cette fois.
-Il vas mourir, tu lui percé les deux poumons !
Sa voix est atone, sans aucune expression.
Comme personne ne peut blesser un Pisolero, il est nécessaire que tu meure disent ses yeux nors et remplits...plus qu'on ne le croirait.
Sa respiration s’est ralentie, ses genoux tremblent mais ne font pas les castagnettes.
-Tu as du courage…combien étiez-vous ?
Il lui semble déceler de l’ironie dans sa voix.
-Je…j’était avec 20 autres.
Il aurais juré qu’il ne pourrais plus parler du tout avant d’exaler son dernier souffle.
-Nous étions…chargé de vous tuer…avec l’autre.
-C’était un traître, son sort est réglé.
Là il ne dit rien, que dire ?
-Toi ce serat plus rapide…mais les autres arrivent, il te diront si tu peut vivre ou mourir…mais avant…
Bien qu’éloigné d’au moins 5 mètres, il se déplace si vite que l’autre a n’as que le temps de se rendre compte qu’il a bougé.
L’homme-squelette lui tire une balle à bout portant dans le bras gauche…puis dans le droit.
-AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH !
Puis il regagne sa place, ignorant les hurlements du soldats
Des fous…ils vont me tuer, mes bras…aaaaaaaahhhhhh [Censuré], ça fait maaaal !
Dans sa douleur, il ne voit pas les tueurs se rapporcher, à divers stade de l’épuisement, certains peine à mettre un pied devant l’autre, essouflés, épuisés par leur entraînement improvisé et par cette bataille nocturne.
-Pitié, ne me tuez pas…
Il rampe, tenant ses bras comme s’il craignait de les laisser tomber, l’homme-squelette l’écarte du bout de sa botte de cow-boy(une vraie, faite pour marcher pas une de fantaisie pour faire branché).
-Tu m’inspire pitié, puis, comme si le sort du blessé l’indiférait ; Niklass ?
-Il est mort, on lui à percé les poumons…je l’ai assomé et tranché la gorge.
Et malgré l’horreur de la situation- le tueur qui vient d’executer froidement son camarade-, le blessé ne peut s’empêcher de rire.
Non, il ne rit pas, il hurle, il hurle de souffrance, de peur, d’avoir vut la gueule de l’enfer de si près.
Il s’étouffe, tousse, s’étrangle à moitié aux pieds des Pistoleros.
********************************************************
BANG !
L’homme-squelette évente son pistolet, le regarni de balles et le range dans son holster.
Puis il regarde ses camarades Pistoleros, aligné en double rang, par une obscure tradition transmise par les maîtres.
Ironiquement, Palvos et Niklass était au milieu de la file, leur absence se remarque, marquant au fer rouge le cœur des Pistoleros.
Puis, comme l’exige la tradition, Alain-le plus jeune du Ka-Tet des Pistoleros- s’avance et prononce un nom.
Jhan se place derrière lui, prononce le même nom ;puis Robertson, Delhon, Fulupick, et tout les autres tueurs.
Et ce nom c’est Jonas Robertson, le fils de Hunter Robertson, le prochain Pistolero


Vous savez qui est le Pistolero du groupe n'est-ce pas ?


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Etpah
Écrit le : Mardi 19 Août 2008 à 12h53


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Pour faire patienter Sven, et parce que je ne veux pas m'étendre sur Changelin si il est le seul à demander plus d'informations (quoique je puisse lui en parler en privé, niark niark niark), je vais vous présenter ici un de mes persos préférés, qui n'a malheureusement pas beaucoup d'aventures à son actif, un personnage, donc, pour Changelin.

Ma feuille de perso, pour mieux comprendre

Mooka est une enfant de 9 ans un peu étrange : elle aime à collectionner tout ce qu'elle trouve. Elle porte toujours sur elle un sac dans lequel elle entrepose ses trouvailles. Celles-ci sont variées, allant de caillous aux formes attrayantes à un briquet à essence en état de marche. Mais il y a aussi des papiers, des bouts de ficelles, des vieux os de poulets... tout ce qu'elle trouve, je vous dit.
Enfant solitaire, discrète, elle aime aussi à se faufiler dans les espaces étroits, découvrir ce qui se cache derrière les portes closes. Elle n'a pas beaucoup d'amis de son âge. En fait, elle n'a pas beaucoup d'amis.
Du fait de sa nature calme, de sa voix douce et posée, les adultes l'aiment bien... quand elle ne rentre pas d'une de ses ballades, pleines de poussières, de boues et de toiles d'araignées. Ce qui, avouons-le, n'arrive pas souvent.
Ses parents ne s'occupent pas beaucoup d'elle, ce qui lui convient très bien. Les jours où elle sort au petit matin pour revenir seulement à le nuit tombée ne sont pas rares, et pourtant ses parents ne s'inquiètent pas pour elle. Il faut dire que son père est toujours au travail, et que sa mère se préoccupe plus des commérages avec ses voisines que de son enfant.

Sylvie aime bien les endroits sombres, tunnels et autres lieux calmes et silencieux. Elle est heureuse de sa vie, et aime à rire, bien que son humour soit un peu particulier. Du fait de ses vagabondages solitaires dans les secrets de la banlieue parisienne, elle sait se débrouiller seule, et ne se laisse pas facilement dérouter.
Et puis un jour, sans véritable raison, alors qu'elle explore un égout insalubre, son esprit-fée se réveille. Elle est Mooka, une Sluagh à la voix toujours murmurante, aux habits noirs à moitié déchirés. Pâle, et aimant les secrets.
Avec son éveil, elle découvre que certaines choses qu'elle imaginait sont bien plus réelles que de simples élucubrations d'enfant. Elle aime les ombres, et la sienne propre en particulier. Elle découvre que celle-ci le lui rend bien : de ses rêves et de ses histoires imaginaires, elle a tiré suffisamment de pouvoir pour faire de son ombre une Chimère puissante. Son ombre est sa meilleure amie, capable de bien des miracles. Et sa cape est elle-aussi chargée de rêverie. Juste un peu, suffisamment pour qu'elle volette au vent même dans des lieux clos. Pas plus cependant.
Elle comprend aussi enfin son amour de la découverte de nouveaux lieux (magie Périple).

Mais les choses ne sont pas simples pour la jeune enfant. En effet, dès qu'elle sort des égouts, elle se fait pourchasser. Elle ne s'en sort que grâce à l'apparition d'un Sidhe qui la prend sous son aile, l'emmenant à la taverne des trois mâts. C'est là qu'il lui explique le monde dans lequel elle a atterri, et qu'il lui présente d'autres êtres-fées qui comme elle vienne de s'éveiller à leur nature et eux aussi se sont faits poursuivre par... d'autres êtres-fées.
Puis il s'éloigne, les laissant seuls pour découvrir qui leur en veut, et leur place dans ce monde. Mais ceci est une autre histoire.


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Au delà du Jeu, Rêves de Jeux.
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Sven Lodorf
Écrit le : Vendredi 19 Mars 2010 à 12h32


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L'assassin


Ethan Sanquar fut éduqué dans un monastère pour fils de nobles, une sorte d'ordre de chevalerie.
Cet ordre fut fondé dans le but de former une caste de nobles paladins et de s'assurer que les jeunes qui en sortiraient ne se sentiraient pas supérieurs.
C'est pourquoi ils ne révélaient jamais leur nom les uns aux autres et s'en inventaient(le monastère étant fort reculé).
Le Paladin était vu comme un modèle parfait mais les maitres encourageaient les jeunes nobles à trouver la voie qui leur convenait le mieux.
C'est pourquoi de petites coteries d'amis naquirent.
Sanscoeur, de Maroutte, de Boncoeur, d'Issy et des Colletets, furent la plus habile des coteries et de loin, leurs professeurs ne tarissant jamais de louanges.

Pourtant, certains étaient gênés devant eux. Peut-être à cause de leurs propres origines modestes et qu'eux étaient visiblement destinés à faire de grandes choses.
Les années passèrent, et malgré leurs avancées dans l'adolescence et puis l'âge adulte, ni les filles(d'Issy et des Colletets) ni les garçons ne faillirent, leur amitié s'en trouvant même renforcée.
Le jour de leur confirmation, enfin, les jeunes gens allaient pouvoir enfin voir leurs parents depuis parfois des années.
On avait assuré à Ethan que son père résidait très loin, à l'extrême opposé de l'empire, aussi, il ne pouvait guère qu'échanger quelques lettres par an et rester au monastère, ce qui n'était pas grave car de Boncœur était dans la même situation(bien qu'il reçut plus de lettres).

En cette dernière année, les vrais noms étaient échangés et Ethan, qui ignorait le sien, attendait cela avec beaucoup d'impatience.
La première appelée fut Dame Julie de Franc-Comté "des Colletets" et elle reçut tout les honneurs, c'était une tacticienne habile à l'épée longue et pratiquant uniquement le bouclier, dédaignant l'armure.
Le second fut Sire Barthois d'Ossyn "de Maroutte", un érudit autodidacte et de loin le plus malin et imaginatif de la petite coterie d'Ethan.
Ethan comprit que ses amis avaient choisis leur pseudonyme en faisant des jeux de mots avec leur véritable prénoms, il se sentit un peu bête car il ignorait le sien et qu'aucun noble ne l'avait reconnu comme son fils.
Son père allait donc être en retard à la cérémonie...tant pis, autant faire de son mieux.

Les noms s'égrainèrent, et, après Mezy Kaizer Snell "de Boncoeur", archer émérite et La Protectrice Teppa Val-Dieu"d'Issy", ce ne fut pas celui d'Ethan qui fut dit.
L'un après l'autre, les 10 autres jeunes gens défilèrent sous ses yeux, semblant gênés de passer devant lui.
A la fin, après avoir vus passer les moins capables, il n'y tint plus et s'éclipsa, rejoignant le chemin de ronde qu'il avait souvent arpenté.
(Ethan): Pourquoi pas moi ? Pourquoi ne suis-je pas avec eux ?
Avait-il raté les examens ? Non !
Il avait fait jeu égal à l'épée avec la moitié de sa promotions, finit premier à la course, prit de vitesse plusieurs enseignants. Il n'y avait que pour lire et assimiler rapidement des notions théoriques qu'il ne fut pas exceptionnellement bon.
-Sanscoeur ! dit une voix derrière lui.
C'était le père supérieur Erebert qui s'était glissé derrière lui.
(Ethan): Maître...pourquoi ? Qu'ai-je fait de travers ?
(Père supérieur): Rien, mon enfant, rien, on ne peut absolument rien te reprocher.
Il se souvint que c'était lui qui, le premier, lui avait montré comment se servir du Ki et quelque chose dans sa posture lui indiquait que le vieil homme restait prêt à bondir.
(Ethan): Alors pourquoi ?
(Erebert): Tu n'est pas né noble...
Le choc fut dur; en un instant, celui qui avait cherché la gloire, l'honneur, l'amour et la tempérance disparut, remplacé par le néant.
(Erebert): Quand tu était petit, continua le père, tes parents sont décédés de la peste et nous t'avons recueillit.
"Au cours des ans, nous nous sommes rendus compte que malgré l'entrainement que nous leur disposions, les chevaliers n'étaient pas infaillibles, nous voulions que quelqu'un apprenne d'autres voies et puisse nous dire ce qu'il y avait de bon en elle, ce que nous pourrions intégrer...quelque que puisse être la méthode.
(Ethan): Vous m'avez menti !
«Tous ce temps, vous m'avez menti !
(Erebert): Ethan...
(Ethan): Vous disiez que ce serait mieux si j'apprenais par moi-même...
A cet instant, ses amis franchirent la cour intérieure et s'aperçurent de sa présence sur la muraille, ils crièrent après lui et vinrent à sa rencontre.
(Ethan): Mais vous ne vouliez que votre propre intérêt, vous n'avez fait que m'utiliser...
(Erebert): Ces techniques nous furent bien utiles...
(Ethan): ORDURE !
(Erebert, très vite): Ethan, il y a de plus en plus de gens, des gens dont on ne sait rien qui...qui errent...avec des pouvoirs étranges et...et nous devons savoir ce qu'ils veulent...ce qu'ils sont capabl...
Ivre de rage, il le fit taire d'un coup de poing au moment ou ses amis posaient le pied en haut des escaliers.
(Teppa): Sancoeur...
Mezy et Barthois avaient déjà tiré l'épée et bondirent sur lui, espérant le neutraliser.
Soudain, l'énergie interne qui avait habité Ethan, et qui, parfois, devenait étincelle de pure vitesse, explosa en lui: Pour la première fois, il se servit de Celeritas et stoppa net leurs coups.
Sans savoir ce qu'il faisait, il empoigna Mezy et le jeta derrière lui, dangereusement près du bord, une seconde plus tard, il assommait Barthois d'un coup à la tempe.
Médusées, Teppa et Julie s'arrêtèrent dans leur élan.
Ils se regardèrent et brutalement, Ethan vit que tout avait changé.
Il grimpa sur le parapet, passant au-dessus du prêtre prostré qui leva pitoyablement un bras pour tenter de le retenir dans une futile tentative.
(Erebert): Ethan...je t'en prie, ne fais pas ça !
(Ethan): Vous avez ce que vous vouliez : Voilà ce dont je suis capable !
Il étendit les bras et sauta.
*****
Quatre ans plus tard, les relations du Graf Renenkampf avec les D'Ossyn étaient au beau fixe, les récoltes étaient bonnes, leurs voisins en paix avec eux et leurs trésoreries au beau fixe.
Leur seul souci était les bandes de brigands venus de l'Est et qui rapinaient parmi les villages de leurs domaines respectifs et se terraient dans les bois, échappant aux patrouilles de gendarmes.
Le jeune Barthois avait fait mander par messager son amie, la Protectrice Teppa Val-Dieu, qui avait déjà œuvré contre de tels gens et avait l'habitude des chasses dans les bois. Elle arriva vite et mit immédiatement sur pied un plan pour réduire les forces, très conséquentes, des bandes de voleurs.
Elle parvint rapidement à localiser l'un de leur repaire et fondit dessus à la tête de quelques gens de confiance, y comprit Sire Barthois.
Quelle ne fut pas leur surprise en découvrant trente bandits morts, empoisonnés pour la plupart, les os brisés pour six autres.
Au cours du mois qui suivit, la scène se répéta à deux reprises et malgré les efforts des gendarmes, personne ne put dénicher la cause de ces terribles attaques.
Un autre mois s'écoula, il n'y eut plus d'empoisonnement mais presque chaque jour, on retrouvait un individu mort dans un fossé, les os brisés par des coups violents.
Il n'y en eut que deux hommes qui avaient survécu en faisant le mort et parlait d'un individu se déplaçant plus vite qu'un cheval au galop, capable de briser un tronc d'arbre d'un seul coup de poing et de tuer un homme à mains nues.
Dans les derniers temps, les massacres s'intensifièrent et quand une bande de 20 hommes et femmes pouilleux, maigres et effrayés surgirent des bois pour se rendre à la justice seigneuriale, la rumeur se répandit partout qu'il y a une sorte de chevalier protecteur qui éliminait les bandits ou les terrorisait tellement qu'ils venaient se rendre.
Ce soir-là, Barthois et Teppa se retrouvèrent au coin du feu, seuls.
Leur idéal de chevalerie s'était quelque peu terni avec le temps; au monastère tout était simple, dans ce monde peuplé de brigands et parfois...d'autres choses, cela l'était moins.
Barthois, après l'attaque au cœur de son père qui l'avait laissée à demi-paralysé, avait dut administrer son domaine, il n'était pas du genre à se plaindre et c'était quelqu'un de capable mais il lui arrivait de regretter son temps au monastère.
Trois ans plus tôt, Teppa avait été spoliée de son héritage par son frère ainé qui l'avait chassée de chez elle en s'appuyant sur la loi salique. Elle vivait depuis comme chevalière errante et s'était plus ou moins installée le plus loin possible de son frère chez une branche éloignée de sa famille, de petits nobles qui vivaient de la chasse.
De Julie, on disait qu'elle vivait dans les contrées du Nord. La jeune femme s'était mariée récemment mais n'appréciait guère son époux, elle écrivait parfois à Barthois.
De Mezy, ils n'avaient pas de nouvelles depuis la bataille de Smaugalan, six mois auparavant.
Quand à Ethan...
Le père de Barthois, Tomas d'Ossyn s'était retiré, fatigué par le souper, aussi son fils avait-il prit place dans le grand fauteuil de bois raide qu'il affectionnait, Teppa ayant préféré une chaise à haut dossier, plus souple.
(Barthois): C'est lui, n'est-ce pas ?
Teppa ne parut pas l'avoir entendu et regardait les flammes consumer les bûchettes de bouleau.
(Barthois): Je disais : « C'est lui, n'est-ce pas ? »
La protectrice tourna le regard vers le sien et il y vit immédiatement la confirmation de son avis.
(Barthois): Il est arrivé jusqu'ici malgré deux milles kilomètres dit-il, de l'admiration dans la voix, mais je ne comprends pas pourquoi...
Teppa, lorsqu'elle n'était pas obligée de respecter l'étiquette, ne s'exprimait qu'en peu de mots voire juste en regardant les gens dans les yeux, un talent plutôt étrange en vérité.
(Teppa): Il va bientôt faire froid.
Barthois fut surpris; la remarque lui semblait hors de propos mais elle enchainât aussitôt:
-Comme on en as retrouvé encore un ce soir, il est donc encore dans la région. Il va chercher un abri pour l'hiver; on pourra le retrouver.
Effectivement, on pouvait toujours sortir de la forêt par le nord mais il faudrait traverser la rivière Tepshan et elle était déjà gonflée par les pluies.
A l'Est et au Sud, c'était déjà trop tard pour passer les cols.
Restait l'Ouest, mais s'enfoncer dans les terres pour un vagabond à la sortie de l'automne n'était pas la meilleure chose à faire.
*****
On cessa de retrouver des morts dans les bois. Les feuilles tombaient des arbres mais la température restait clémente dans les contreforts de montagne.
Les deux chevaliers firent quadriller la région, découvrant nombres de petites cachettes et quelques bandits survivants qui préfèreraient se rendre plutôt que de résister.
Ils établirent la carte la plus précise de la région depuis deux décennies et après la première neige, ils découvrirent enfin sa cachette: une simple cahutte de bois grossièrement assemblé et appuyée contre un gros chêne, dans une vallée encaissée.
(Teppa): Il aurait put être un ranger...
Elle ordonna à ses gens de cesser toute manœuvre, Barthois fit de même et les renvoya chez eux.
Ils s'embusquèrent dans un arbre et attendirent qu'il se montre.
Quelques heures après, un être recouvert d'épaisses fourrures apparut, trainant un épais fagot de bois.
Malgré leur impatience, il leur fallait être sûr; arrêter simplement quelqu'un parce qu'il vivait en ermite, éventuellement pour braconnage, était cruel et aurait été stupide, de plus, tant qu'il n'avait pas relevé sa capuche, ils ignoraient son identité.
Fort justement, après avoir déposé son fardeau, il repoussa son capuchon, s'essuya le front et but quelques gorgées d'une gourde tirée de son manteau.
Barthois ne put se retenir; il descendit de l'arbre en criant:
(Barthois): Ethan !
L'individu ne lui prêta aucune attention et disposa les branches sur une vieille souche servant de billot.
Teppa suivit le chemin de son compagnon et ils se rapprochèrent
-Ethan, tu ne nous reconnais pas ?
Il n'avait aucune arme sur lui et il n'y avait pas de hache aux alentours mais lorsqu'il leva la main vers le ciel, les deux amis s'arrêtèrent.
Il poussa un cri terrible et abattit la main sur les branches, certaines épaisses comme son bras, et les brisa toutes.
Barthois avait déjà vu des moines briser des planches de bois à mains nues mais il leur avait fallut beaucoup de préparation et aucun ne s'était jamais attaqué à plusieurs objets à la fois.
Teppa, qui avait beaucoup voyagé durant ces dernières années et vu bien des choses étranges, comprit qu'il n'avait pas négligé son entrainement
Ethan se massa la main.
(Teppa): Ça fait mal ?
Leurs regards se croisèrent.
(Ethan, souriant): Non...
«Vous n'avez pas changé on dirait...
*****
Ils rentrèrent tard le soir et soupèrent après tout le monde.
Barthois s'en félicita : son père aurait posé nombres de questions et il n'aurait sut que répondre.
Ils mangèrent en silence, aucun serviteur ne parut s'étonner de voir un inconnu souper avec leur maître.
Ce fut au coin du feu, chacun assis dans un fauteuil baroque qu'ils se parlèrent à cœur ouvert:
(Barthois): Je t'aurais accueilli avec tout les honneurs, il t'aurait juste fallu te montrer...
(Ethan): En fait, je pensais que tu vivais de l'autre côté des montagnes, mon sens de l'orientation est déplorable, je le craint...
(Barthois): Tu aurais eut largement le temps de passer les cols avant l'automne...
(Ethan): Non...pas avec tout ces bandits...
(Teppa): Tu tenais tant à les tuer ?
(Ethan): Ils ne méritaient pas de vivre !
(Barthois): Tu juges et tu appliques la sentence ?
(Ethan): Voilà bien une ânerie de chevalier, n'est-ce pas ce que tu as fait toi-même avec la bande qui s'est rendue ?
(Barthois, piqué dans son orgueil): C'est différent !
(Ethan): Une justification religieuse ? Ou bien l'inquisition était-elle trop loin ?
Barthois ne dis rien et Ethan enfonça le clou :
-S'il doit y avoir un mal, ce sera moi !
Teppa éclata de rire.
(Teppa): Ethan...tu es exactement ce à quoi je m'attendais ! Haa...
Il haussa un sourcil interrogateur.
-Je m'étais toujours imaginée que tu poursuivrais ce genre de but. Peut-être pas de ce genre de manière mais...et bien...tu es là.
Ethan fut touché que quelqu'un s'inquiète pour lui, surtout qu'ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps et quittés en d'étranges circonstances.
(Ethan): Merci !
*****
(Barthois): Que vas-tu faire maintenant ?
(Ethan): Je n'en sais rien, il ne doit pas rester beaucoup de brigands et l'hiver est là...il semblerait que je n'aie rien à faire.
(Barthois): Pourquoi ne pas rester ? Tu ferais un bon capitaine !
(Ethan): Tu me propose une place dans ton armée ?
(Barthois): Juste au château...au moins tu serais au chaud pour l'hiver.
(Ethan): Et tu garderais un œil sur moi...non, ne dis rien, l'idée n'est pas mauvaise mais je ne suis pas sûr de pouvoir respecter longtemps la discipline rigide de tes troupes.
(Barthois): Tu sais t'adapter...et puis, tu n'auras qu'à fixer tes propres critères.
C'était là un cadeau énorme, Barthois devait l'estimer beaucoup pour lui laisser une telle liberté.
(Ethan): Je vois...changeons de sujet : Qu'en est-il des autres ?
(Barthois): Les autres ?
(Ethan): de Boncoeur, des Colletets...Julie et Mezy, je veux dire.
(Teppa): On n'en as pas beaucoup de nouvelles...






Et maintenant ? Vers où se dirigera Ethan Sanquar ?
Une vengeance contre le monastère qui l'a entrainé ?
La recherche de ses amis disparus ?
Une carrière de mercenaire ?
Aidera-t-il son amie Teppa ?
C'est à vous de l'inventer


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Heldred: Seules 3 choses sont infinies; l'univers, la bêtise humaine et la version d'essai de Winrar.
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