Bon allons-y pour mon plus long background
(bien inspiré de Stphen King et son cycle de la Tour Sombre)
Loup-Garou: Les Déchus
Point 1 : Toute personne ayant subie l’entraînement est autorisée à défier son professeur pour devenir Pistolero et ce à n’importe quel moment.
Point 2 : Si vous perdez, vous serez banni et preterez serment de ne JAMAIS parler des pistolero et de nos légendes.
Point 3 : Si vous réussissez, vous deviendrez Pistolero, vous aurez droit aux meilleurs choses et le droit aux armes des Pistoleros.
Point 4 : Vous ne tirerez jamais dans le dos.
Point 5 : Vous choissirez vos cibles soigneusement, vous apprendrez à savoir qui il(ou elle) est, de quoi il vit, quelle est sa vie…
Point 6 : Vous êtes en droit de faire appel aux autres pistoleros pour tenir vos contracts.
Point 7 : Nulle trahison ne serat tolérée, ceux qui trahissent mouriront de la main des Pistoleros.
Point 8 : L’échec est toléré du moment qu’il ne ternisse pas trop votre image.
Point 9 : Personne ne doit savoir que vous êtes Pistolero, ceux qui le découvrent doivent mourir…ou devenir eux-même Pistolero.
La vieille fôret, en partie explorée et cartographiée, on pourrais la situer n’importe où dans le monde, du moment que c’est en fin d’été, avec quelques feuilles qui commencent à tomber.
Si l’on regarde entre les arbres-dans cette clairière que les anciens du coin appellent la clairière de l’ours-il y a un feux de camp, on dirais une réunion scout.Il est large ce feu, suffisemment large pour qu’on y fasse rotir un cochon entier, mais il n’y a que quelques brochettes qui noircissent.
Sauf que les scouts sont tous adultes-et tous barbus sauf un, on les dirais sortits d’un stage de commando survie.
Deux en ont au moins la carrure, les autres oscillent entre le gringalet et le fort d’épaules, on croiraient presque sentir leur détermination.
La feu fait ressortir l’éclat de leur yeux dans la nuit.
Il sont assis près du feu, sur des bûches, sur un vieux tronc voire des vieux tabourets métalliques sortant de la dernière guerre.
Il y en as 8, Palvos ne les a pas rejoint, certains le croient impliqué dans cette situation de [Censuré].
Les 8 ont les yeux perdus dans la contemplation du feu, de temps à autre, l’un d’eux, un petit gros à l’air jovial, retourne les brochettes.
-Les Américains arrivent…
-Tu veut une brochette ? C’est du poulet.
Ils éclatent de rire, Alain à toujours un moyen de redonner le moral.
Même le type qui vient de parler à le sourire-mais ses yeux restent vagues.
-Arretez ! lance une voix derrière le jeune Alain.
Tous bondissent, leurs rires étranglés dans leur gorge, la main volant à la ceinture.
Leurs armes brillent dans la pénombre et les reflets du feu n’arrange en rien l’atmosphère.
Il y a là des couteaux de chasse de plus de dix pouces, un poignard incurvé(ou l’on peut voir un chien de chasse ciselé sur l’âme)des pistolets antiques et énormes, l’un d’entre eux à même dégainé deux couteaux à la fois, les tenant par la pointe, comme pour les jetter.
Dans l’ombre, un peu en retrait du feu, se tient une silhouette connue.
-Palvos…
Il ressort de cette voix une rage palpable.
-Pistoleros…
Pendant un moment, ils se regardent, une meute de gens armés jusqu’au dents et un jeune homme appuyé contre un arbre.
Le silence se fait pesant, le feu émet un craquement quand un neud de bois éclate.
-Pistoleros…tenez-vous palabre ?
Un instant il croit bien qu’il ne repondront pas mais Jhan(celui au couteau ciselé d’un chien) répond :
-Oui…entres-tu dans notre cercle ?
Sans répondre, il s’avance jusqu’à une buche, tous sont figés, les reflets métalliques le suive, éblouissants, sur la hanche, comme pour un mauvais western, il y a un cinq coup en acier bleui.
Lorsqu’il s’assied sur un tronc, on peut entendre craquer ses genoux et ce n’est qu’au moment où il joint les mains que les armes s’abaissent et regagnent leurs fourreaux.
Il regarde Alain, Alain qui a aussitôt retiré ses brochettes du feu sitôt son pistolet rengainé-que l’on ne voit pas, dissimulé quelque part sur son corps joufflu.
-Tu en veut ?
-Non merci ! Tenons-nous palabre Pistoleros ?
-Oui ! dit le type aux deux poignards(qu’il porte clairement à la ceinture) mais sa voix ressemble plus à un grognement de chien ou d’ours.
-Alors vous savez probablement où nous en sommes.
Niklass l’avocat découvre les dents ;
-Tu nous as trahis…
C’est une grave accusation, Palvos pourrais dégainer et l’abattre sur place mais comme personne n’est sûr de rien, peu-être les autres le retiendrait-il…ou l’abattrais à sa place.
-Oui…c’est le cas.
Pendant une seconde, Alain pense,
espère même avoir mal entendu mais son ouïe est trop affutée pour ça, pas dans ces conditions.
-Et où sont-ils, tes petits soldats ? Tes fantoches qui croient nous tuer tous ?
-Plus loin, ils vous observent…il croient que je demande de vous rendre…et il m’ont crut…c’est ça le pire, c’est qu’il m’ont crut.
-Tu es mort, murmure l’homme-ours, tu es mort et tu ne le sais pas encore…mais tu vas le comprendre, le cercle brisé tu vas tomber, tu ne te relèveras plus.
Niklass se lève et contourne le feu et ses camarades. Sa fronde en main, il vas se poster là ou Palvos se trouvais, regardant le noir, vers les soldats de plomb.
-Je suis mort
Saï Delhon mais j’ai encore une carte à jouer. Dans quelques instants, les soldats américains vont débarquer et tirer à tout vas, ils ont les moyens de tout faire sauter avec les portraits que j’ai dépeints de vous.
Delhon à un mouvement qui défie les lois de vitesse universelle, son poignard vole et se plante jusqu’à la garde dans le tronc, à moins d’un pouce du genou droit de Palvos, celui-çi tressaille à peine, mais avec une bonne seconde de retard.
-Et il t’on promit quoi ? dit le second costaud, De l’or ? Des belles femmes ? De la poudre magique ? Est-ce que chic ? A ce que chuc ? Est-ce que tu vas accepter ça ?
-J’ai pensé…
-Tu pense mal, Pal’ depuis le début, tu penses mal, tu es stupide au point de ne pas voir la vérité, nous sommes là pour nos idées, pour Gilead, sans cela nous ne serions rien d’autre…
-
GILEAD EST MORT, NOS IDEAUX SONT MORT, clame-t-il,
NOS PERES SONT MORTS , AUCUN D’ENTRE NOUS N’AS LES COUILLES DE L’ADMETTRE MAIS PERSONNE NE VAS VENIR NOUS SAUVER !Il s’est redressé, semblant dominer même Saï Delhon, les yeux plus brûlants que le feu lui-même.
-Non…non pas cette fois ! grogne Niklass derrière lui.
Palvos compris son erreur, son point fort à toujours été de captiver littéralement ses auditeurs avec ses mains, ses yeux et son parler franc…mais Niklass est passé derrière lui et n’as écouté que la dernière partie de son discours…Niklass qui a sa fronde, Niklass qui est avocat et qui à toujours posé sur lui son regard animal, ses dents découvertes…
Zing ! fait la corde en se relachant. Pendant le quart de seconde qui suit, Palvos croit entendre le projectile siffler, c’est la seule fois où son cerveau à réagit aussi vite.
Il essaye de bouger, de sortir de la trajectoire mais son corps est mou, trop lent, trop peu expérimenté, il le sent.
Au moins pense-t-il,
je suis mort avec l’esprit d’un Pistolero.Puis la bille pénètre dans sa nuque et il part en avant, les nerfs romput par les quelques grammes d’acier sifflant.
Face contre terre, ses yeux s’éteignent, rompant le charme sur l’assemblée de tueurs réunits.
-Dommage murmure Niklass en se rapprochant, j’aurais aimé le faire souffrir.
Mais il parle dans le vide, les Pistoleros regardent derrière lui, les oreilles sourdes et les yeux percant les ténèbres ; il voient se profiler l’ombre de la mort, les soldats sans honneur avancer vers eux.
Comme un seul homme, ils se relèvent, machine de guerre bien huilée, les armes encore au fourreau mais l’esprit en train de faire un choix.
Ils sont tous la même réponse à l’esprit.
Et Alain, Alain qui à le don de brillance, de
shining comme disent les autres, voit le sang couler.
Sans un mot pour se consulter, ils s’éloignent et partent dans l’ombre.
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Le sergent vit s’éloigner les silhouettes vertes des tueurs qu’on lui avait ordonné de tuer, il observat avec un détachement froid l’autre tueur se faire de moins en moins vert sur ses lentilles.
Les Pistoleros se rapprochent, taches vertes humanoïdes dégainant leurs couteaux de chasse et leur gros pistolets.
Le sergent se retourne vers ses troupes, 20 gaillards costauds, des mercenaires, les meilleurs qu’il ait put trouver en aussi peu de temps. Leur dit de se préparer à tirer, puisqu’ils viennent vers eux sans essayer de se cacher. Quand il se retourne vers eux, aucune trace verte ne se peint sur ses lentilles, ses yeux s’équarquillent de stupeur, où sont ces foutus Pistoleros ?
Les hommes sont nerveux, un vent de peur court vers eux, ils murmurent et frappent leurs lentilles, appareillage compliqué et très cher.
Ils ne commencent à paniquer que lorsque le premier coup de feu abat le sergent, lui faisant exploser le côté droit de la tête.
Les fusils tonnent vers l’endroit d’ou vient la flamme.
Le silence se fait.
Ils ont compris trop tard. Içi les Pistoleros sont maîtres, ces histoires de cœurs arrachés et de gens partiellement dévorés retrouvés dans les bois…ce sont eux, les tueurs cannibales.
Zing…srrritch.
Cette fois, l’un d’eux hurle, lache son fusil et porte les mains à sa tête, un arc de sang vert se dessine sur les lentilles ultra-sophistiquées des soldats.
Les autres se regroupent, serrant leurs armes inutiles contre leur poitrine.
Pendant un instant, on n’entends plus que les bruits de la nature et les gémissement du blessé, des craquement se font entendre plus loin, faisant pivoter le groupe entier, l’estomac noué.
Aucune silhouette n’apparaît, en fait, après quelques mètres, ce n’est plus que les ténèbres, plus aucune tache ne flotte dans les lentilles, on dirait même que les zones d’ombre
dansent.Encore un peu et ce serat la débandade, plus qu’une petite mèche à enflammer.
Le groupe est tendu, ne regardant que dans une seule direction.
Derrière eux, le feu pétille joyeusement, n’éclairant que faiblement la scène.
Sur le fond, se profile à pas de loup la silhouette d’un Pistolero, un fin couteau de chasse dans chaque mains.
Jusqu’à ce qu’il plante les lames d’un noir mat simultanément dans la nuque de deux soldats, aucun ne se rendit compte de sa progression.
Saï Delhon s’aplatit au sol en même temps que les deux soldats, trop paniqués ceux-çi ne voient que les cadavres qui se vident de leur sang, semblant être frappé par un agresseur invisible.
Trois coup de feu tonnent, trois autres s’écroulent aux pieds du blessé, presque sur lui en fait, il se met à hurler.
C’est la débandade ! Chacun pour soi et Dieu pour tous!
Tirant à tout vas, les soldats se mettent à courir, mitraillant indistictement arbres, buissons et tout ce qui se trouve sur leur route.
Dans la nuit noire, semblant surgir de partout à la fois, s’animent des formes vertes, des formes vertes qui tirent sur eux puis disparaissent aussitôt, même en arrosant l’endroit, aucune plainte ne se fait entendre, aucun homme ne s’écroule ou ne danse sous les balles des armes automatiques.
Pendant ce qu’il semblait des heureus aux soldats survivants, les tueurs surgissaient orsqu’ils s’arrètaient pour souffler, pourquoi le camp de base était-il aussi loin ?
A la fin, il n’y en a plus que deux et ils croient bien en avoir eut un…
Ils se ruent vers la radio, n’ayant même pas prit la peine de retirer leurs lentilles de vision nocturne.
Le plus agé( qui est en fait un mercenaire recruté pour l’occasion) s’empare du micro.
Bang Bang ! Il se raidit, les yeux fermés s’attendant à mourir aussitôt, sous la morsure des balles brûlantes.
Quand il se risque à rouvrir les yeux, il est toujours debout mais il ne tient plus que la tige du micro, la tête à proprement disparue.
-Tu m’as fait courir, petit soldat ! dit une voix essouflée.
Le bonhomme-qui n’as pas dépassé les quarante ans-sent ses couilles se durcir, la sueur coule sur son front, s’il ne claque pas des dents c’est qu’il à la bouche ouverte.
L’autre souffle bruyamment, non loin de lui.
L’idée d’un poignard qui se plante dans sa nuque lui traverse l’esprit.
Non, pas comme ça !
Il se retourne, soufflant plus fort encore que le tueur.
L’autre c’est le petit maigre, en fait, de près, on le voit plutôt comme un squelette, rescapé des camps de concentration. Mais les squelettes n’ont pas des yeux vides comme ceux-là.
Le soldat veut parler mais sa langue est solidement attaché a son palais.
-Tu crois que je vais te tuer ?
Sa langue ne veut toujours pas bouger mais sa tête se penche jusqu’à toucher du menton son torse, une seule fois.
-Tu ne te trompe pas, petit soldat.
Malgré sa position inconfortable, il ne relève pas la tête, tout plutôt que de regarder à nouveau ces yeux de squelette ;même mourir.
-Tu sais que tu atteint mon compagnon ? Mon Ka-mi ?
Nouveau hochement de tête, les yeux fermés cette fois.
-Il vas mourir, tu lui percé les deux poumons !
Sa voix est atone, sans aucune expression.
Comme personne ne peut blesser un Pisolero, il est nécessaire que tu meure disent ses yeux nors et remplits...plus qu'on ne le croirait.
Sa respiration s’est ralentie, ses genoux tremblent mais ne font pas les castagnettes.
-Tu as du courage…combien étiez-vous ?
Il lui semble déceler de l’ironie dans sa voix.
-Je…j’était avec 20 autres.
Il aurais juré qu’il ne pourrais plus parler du tout avant d’exaler son dernier souffle.
-Nous étions…chargé de vous tuer…avec l’autre.
-C’était un traître, son sort est réglé.
Là il ne dit rien, que dire ?
-Toi ce serat plus rapide…mais les autres arrivent, il te diront si tu peut vivre ou mourir…mais avant…
Bien qu’éloigné d’au moins 5 mètres, il se déplace si vite que l’autre a n’as que le temps de se rendre compte qu’il a bougé.
L’homme-squelette lui tire une balle à bout portant dans le bras gauche…puis dans le droit.
-AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH !
Puis il regagne sa place, ignorant les hurlements du soldats
Des fous…ils vont me tuer, mes bras…aaaaaaaahhhhhh [Censuré], ça fait maaaal !Dans sa douleur, il ne voit pas les tueurs se rapporcher, à divers stade de l’épuisement, certains peine à mettre un pied devant l’autre, essouflés, épuisés par leur entraînement improvisé et par cette bataille nocturne.
-Pitié, ne me tuez pas…
Il rampe, tenant ses bras comme s’il craignait de les laisser tomber, l’homme-squelette l’écarte du bout de sa botte de cow-boy(une vraie, faite pour marcher pas une de fantaisie pour faire branché).
-Tu m’inspire pitié, puis, comme si le sort du blessé l’indiférait ; Niklass ?
-Il est mort, on lui à percé les poumons…je l’ai assomé et tranché la gorge.
Et malgré l’horreur de la situation- le tueur qui vient d’executer froidement son camarade-, le blessé ne peut s’empêcher de rire.
Non, il ne rit pas, il hurle, il hurle de souffrance, de peur, d’avoir vut la gueule de l’enfer de si près.
Il s’étouffe, tousse, s’étrangle à moitié aux pieds des Pistoleros.
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BANG !L’homme-squelette évente son pistolet, le regarni de balles et le range dans son holster.
Puis il regarde ses camarades Pistoleros, aligné en double rang, par une obscure tradition transmise par les maîtres.
Ironiquement, Palvos et Niklass était au milieu de la file, leur absence se remarque, marquant au fer rouge le cœur des Pistoleros.
Puis, comme l’exige la tradition, Alain-le plus jeune du Ka-Tet des Pistoleros- s’avance et prononce un nom.
Jhan se place derrière lui, prononce le même nom ;puis Robertson, Delhon, Fulupick, et tout les autres tueurs.
Et ce nom c’est Jonas Robertson, le fils de Hunter Robertson, le prochain Pistolero
Vous savez qui est le Pistolero du groupe n'est-ce pas ?
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