Cette trilogie, comme son nom l'indique, est composée de trois ouvrages :
Puis une intégrale a vu le jour :
Promis, maintenant je ne mets plus d'images.
Dans cette histoire, nous suivons l'histoire de Nikopol, condamné politique évadé par inadvertance de sa prison cryogénique dans l'espace (vous avouerez qu'il aurait pas pu le faire exprès). Il rencontrera, entre autres, des dieux égyptiens, le grand amour, son fils devenu aussi vieux que lui, se lancera dans la boxe, subira de graves traumatismes... et peut-être d'autres choses ... et peut-être dans le désordre. Bah oui, je vais pas vous raconter l'histoire non plus.
C'est de cette Bd que Bilal a tiré le film
Immortel Ad Vitam. Mais ne croyez pas tout savoir : Bilal l'a dit lui-même, il a gardé les personnages principaux, mais c'est à peu près tout. Son histoire était liée à une époque particulière, et le message n'était pas le même.
Je ne veux pas vous parler de l'histoire. Elle ne fait pas toute la puissance de cette BD, mais elle y participe, alors je ne voudrais pas gâcher le plaisir de ceux qui se jetteraient dessus. Alors que dire ?
Tout d'abord, parlons de l'esthétique particulière de la BD : Bilal possède son propre univers, et il ne cherche pas à coller à celui des autres. Alors on aime ou on aime pas.
Certainement l'une de mes dix séries préférées, tous genres confondus, je ne sais pas quoi dire pour vous donner envie de la lire sans vous en dévoiler les secrets. Mais, disons-le clairement, Bilal est un de mes auteurs de BD préféré. Alors bien sûr, je ne suis pas très objectif.
Sachez pour ceux que cela intéresse qu'une réédition de l'intégrale s'est faite aux alentours de la sortie du film. Parce que même si ce n'est pas la même chose, ça reste proche et ça peut rapporter de l'argent, alors... (comme l'édition précédente n'était plus disponible, je ne me plains pas le moins du monde).
Bon je vous laisse sur ces paroles.