Depuis quelques jours, le retour du soleil me faisant fuir des extérieurs trop cléments, je me retrouve avec un peu de temps libre, et de l'énergie à revendre. Alors voici donc venir, après le test de Resident Evil : The Umbrella Chronicles, un petit texte sur les effets de la chaleur dans un milieu fermé.
Enfin, ça c'est ce que je voulais faire, mais on m'a fait remarqué que ça n'intéresserait pas grand-monde. Alors je me suis plutôt décidé à pondre un petit quelque chose sur des bandes-dessinées méconnues, ou moins. La première (et peut-être aussi la dernière, on verra ma motivation) sera sur Juan Solo.
Il y a de cela quelques années, mon frère m'a offert l'intégrale de cette BD pour un anniversaire. Ou un noël. Ou pour une autre occasion. Mais il y avait une raison, cela je m'en rappelle.
Avant de parler de la BD en elle-même, je vais annoncer pour ceux que ça intéresse, et qui reconnaîtront le nom, que le scénario est de Jodorowsky. Ce n'est pas une gageüre de chef-d'oeuvre, il faut avouer que l'homme a tout de même réussi à se faire un nom. Disons qu'il a son nom sur des BD comme la série de L'Incal, du Lama Blanc, ou encore de la Caste des Méta-Barons. Si ce n'est qu'un choix parmi un grand nombre, mais assez hétéroclite pour que chacun puisse se faire une idée. (Ou pas, je l'avoue, je sais connaître ces BD, je sais qu'elles ont eu du succès, mais de là à ce que tout le monde les connaisse, j'avoue que j'hésite à approcher ma main du feu).
Le dessinateur, lui, est moins connu (pour moi. J'avour que je regarde plus qui fait les histoires que les dessins ^^' ), mais il a aussi travaillé sur le Lama Blanc. (Que j'invite à lire. C'est une très bonne BD, mais là n'est pas le propos du jour.)
Revenons à nos moutons donc, et à Juan Solo. Juan est un garçon sympa. Enfin, quand on le cherche pas. La BD suit le personnage de l'enfer à la rédemption, en Amérique du Sud, à une époque indéterminée. Peut-être il y a quelques années, peut-être dans quelques années. Des décennies ? C'est possible. Avouons-le, je ne sais plus trop, et je n'ai pas la BD sous la main. Disons simplement que cela semble se passer dans une ville sud-américaine qui concentre tout ce qui vient de mauvais quand on entend ces mots. Pauvreté, corruption, violence et j'en passe.
Juan Solo est un enfant abandonné, et recueilli par un individu hors-norme : un nain... je tairais la suite pour les âmes sensibles. Juan lui-même n'a pas été abandonné sans raison : il possède un ersatz de queue, qui lui vaut bien des sobriquets, et bien des problèmes.
Pour survivre, il fait ce qu'il faut, et y est plutôt bon. Lui aussi s'adonne donc à la violence sans vergogne, et en plus il semblerait qu'il soit assez malin. Il gravira donc quelques échelons dans cette société de violence, assez pour devenir mieux que rien.
Seulement voilà. Le petit Juan est différent du reste du monde, après tout il a une queue, non ? Alors il va être amener à réfléchir sur lui-même, et on suivra aussi bien l'enfer de ses jeunes années, et sa rédemption au fil des ans. Enfin... peut-être, si tout se passe bien. Mais quand on a été un méchant à la violence facile, tout n'est pas si simple.
On pourrait croire, là comme ça, que je vous ai raconté toute l'histoire. Et peu-être est-ce le cas, mas personnellement j'en doute fort. Tout d'abord parce que comme vous l'avez sans doute déjà deviné, plus que ce qui se passe, c'est la manière dont les personnages le vive et y réagisse qui est intéressant dans cette BD.
Pour donner mon avis maintenant, je dirais sans réflexion trop poussée que cette intégrale rentre dans mon top... 10 des intégrales que je préfère. (parce que comme la plupart des intégrales regroupe plusieurs tomes, comme leur nom le laisse penser, si on compte en terme de bouquins, j'avoue que je ne sais pas trop cela fait top combien...).
Je conclurais donc en vous disant que si vous avez cinq minutes à passer – ok, peut-être un peu plus – vous ne gâcherez rien en lisant cette BD, quels que soient vos goûts Bdesques, et que si c'est un genre que vous appréciez, vous pouvez prendre le temps de la lire, plutôt que d'attendre d'avoir du temps à perdre.