Oui, vous avez bien lu. Corbier. Celui-là même. Sans blague.
Ce type, làCar l'homme s'il est « connu », est surtout méconnu. Qui peut me dire ce qu'il a fait après la fin des années 90 ? Celui qui le peut... bon, il le peut. Moi, je vais parler à tous les autres. A ces masses ignorantes qui se targuent d'un minimum de culture. Non, toujours pas de blagues. Parce que bon, Corbier reste un monument de la culture française. Oui madame.
Revenons quelques années en arrière. Corbier était l'un des présentateurs du Club Dorothée. Il incarnait le gentil guitariste barbu. En même temps, c'est plutôt ce qu'il est. Même si la barbe se fait plus rare en ces années de disette. (Hein ? La vieillesse ? Ouais c'est ça. On me la fait pas à moi. C'est du marketing tout ça. Il fallait changer son image, alors adieu la barbe. Vous me prenez pour qui ? Le premier imbécile venu ? Il n'est pas si tôt que cela tout de même.)
Bon, oui, soit, je m'égare. Revenons à l'homme. Car qui était-il avant le Club Dorothé ? Quelques recherches nous l'apprennent assez facilement. Mais comme je suis sympa, je vais résumé. Il a commencé sur la guitare de son frère, et le temps que celui-ci revienne de son service militaire, Corbier – qui est son pseudo d'ailleurs, son nom aussi est cool. Question de couleur – avait déjà écrit une quinzaine de chansons. C'est pas moi qui le dit, c'est
son site officiel.
Cela lancera sa vocation. Non seulement la chanson, mais aussi auteur-compositeur. Car il continue d'écrire les paroles de ses propres chansons. Et cela lui réussit plutôt. Suffisamment pour qu'il sorte trois albums consécutivement entre 2000 et 2005. On dit même qu'un autre est dans le four. Ce qui, si vous me demandez mon avis, est la chose la plus stupide que j'ai vu faire, en dehors du mec qui avait donné sa langue au chat. Ou de celui qui s'était fait coupé la main parce qu'il était sûr de son bon droit. Mais je m'égare encore. Où en étais-je ? Ah oui, ses chansons.
Titres évocateurs, paroles sublimées par une ligne mélodique de toute beauté. Il n'y a pas à dire, il est fort. Vraiment très fort.
« La voisine est rentrée », « au bistrot de la superette ». (oui, là ce sont les titres, pas les paroles) Qui ne voit des souvenirs nostalgiques s'éveiller en entendant de tels titres ?
Qui ne se surprend avec étonnement à fredonner
sans ma barbe, quelle barbe ? Oui, je l'avoue, cela date du club Dorothée. Mais est-ce bien certain ? Ne serait-ce pas les paroles d'une chanson qu'il aurait écrite plus tôt dans sa carrière ?
Car je reviens à sa carrière, entre sa découverte de la guitare et le club Dorothé. Il y rencontre Brassens, fait du cabaret. Se lance dans la chanson... je ne sais plus comment on appelle cela, mais celles qui font 40 chansons en 20 minutes. Le chronopost. Ah non, c'est pas ça. Ca va me revenir. La chanson buvette... non toujours pas. Ah oui, la chanson flash (merci wikipédia).
Enfin bref. Il a une carrière au final bien remplie, et qui ne se limite pas au club Do. Qu'on se le dise. Il tourne toujours, et rempli ses salles. Certes, ce n'est pas l'Olympia. Mais il remplit.
Dans une salle de LyonBon, et puis c'est pas tout, mais je vais pas m'attarder des millions d'années sur le sieur quand même. Je cloturerais mon article en rappelant cependant qu'il travaille ses textes, et que si l'on prend le temps d'écouter, c'est fort sympathique.
EDIT parce qu'Eölen me fait des méchancetés. Sur son site, il est possible d'avoir un APERCU de ses chansons. Et en suivant ce lien, on peut écouter son album de 2005. Ce message a été modifié par Etpah le Mercredi 14 Mai 2008 à 08h27 
Corbier, un homme, un vrai
