Faisant suite à l'excellent jeu portant le même nom hormis bien évidement le chiffre final, ce nouveau jeu aura mis longtemps avant de voir le jour.
Le premier volet, sortie en 2003, a été produit par Ubisoft et réalisé par Michel Ancel. Ce nom de vous dit rien ? Mais si, aller, je vous aide : c'est un français. Non ? Bon et bien c'est le créateur de Rayman et ce brave homme a reçu l'insigne de Chevalier des Arts et des Lettres de la part du ministère de la culture français. Bon, d'accord, vous vous rappeliez pas de son nom mais retenez le maintenant, comme ça vous pourrez briller en société.
Enfin, Beyond Good & Evil premier du nom nous proposait de découvrir la charmante Jade, photographe voulant sauver son orphelinat et se retrouvant à espionner pour un groupe de résistant. Le tout se déroulant dans un monde idyllique peuplé de créatures variées dont les photos vous permettront de vous payer des trucs.
Bref, passons à sa suite ! Elle aura mis encore plus de temps que son prédécesseur avant d'enfin voir le jour. Cela étant probablement dû à l'échec économique que fut le premier. En effet, celui-ci a été encensé par les critiques ainsi que par les plus sages des joueurs, les autres n'en ayant pas du tout entendu parler.
C'est dans ce cadre peu enviable que Michel Ancel (vous voyez qui c'est maintenant ou vous voulez que je vous réexplique ?) a réunit une équipe d'une douzaine de personnes pour bosser sur son projet pendant un an avant de le proposer à Ubisoft.
Mais cette attente n'aura pas été vaine puisque ce jeu enterre littéralement le premier épisode.
Choisissant de développer à nouveau la thématique du rapport de l'homme à son environnement et sa fâcheuse tendance à vouloir détruire celui-ci, les réalisateurs ont choisis de développer une histoire qui s'éloigne pourtant tout à fait de celle du premier. Beaucoup plus sombre, tout en restant plaisante, elle nous met face à une situation que l'on n'aimerait pas vivre dans la réalité et dont je ne vous dirais rien de plus pour ne pas vous gâcher la surprise.
On retrouve comme dans le premier épisode des personnages charismatiques et attachants dont les caractères sont bien travaillés et dont les compétences sont intéressantes en terme de jeu. Car le gameplay a beaucoup gagné. Même si l'on retrouve les déplacement en hydroglisseur, leur importance dans l'histoire à grandement diminuée au profit du vaisseau stellaire qui revient à l'héroïne à la fin du premier épisode. Celui-ci donne accès a une variété de phases de jeu étonnante qui ferait parfois même oublier que l'on est dans un jeu d'aventure.
On retrouve également ce qui faisait la spécialité du jeu, c'est à dire la photographie. Mais cette fois elle est augmenté de la possibilité de pouvoir filmer certaines espèces, permettant de réaliser de mini-documentaires animaliers, ce qui est plutôt marrant et très simple d'utilisation.
Je ne sais comment vous décrire la profondeur des décors comme la finesse du scénario tant ceux là m'ont touchés. Ah, je n'ai pas encore parlé de la musique qui, bien que discrète vient souligner les différentes étapes du jeu jusqu'à le sublimer complètement dans certaines phases liant musique et mouvements.
Voilà, je crois que je vais arrêter maintenant de vous parler de cet exceptionnel jeu qui n'existe pas. Et oui, je voulais faire de ce cinquantième jeu testé un évènement et le mieux m'a semblé être de parler d'un jeu qui n'existe pas. Celà dit, le premier est bien, jouez-y !